Depuis la qualification de Malek Jaziri au quart de finale du tournoi de Tachkent, le débat prend de l'ampleur puisque son futur adversaire n'est autre qu'un israélien. Amir Jaziri, frère et agent du tennisman tunisien, a affirmé que son frère avait « reçu jeudi un mail de la part de la Fédération Tunisienne de Tennis lui demandant de ne pas jouer ce match, suite à une réunion jeudi avec le ministère de la Jeunesse et des Sports ». Entre ceux qui approuvent une telle décision en considérant que jouer contre Amir Weintraub, l'israélien, est une trahison à la cause palestinienne et ceux qui pensent totalement le contraire, voulant que Malek joue et bat son adversaire sur le terrain au lieu de lui laisser le chemin vide vers la demi-finale, le gouvernement semble lui-même mitigé. En effet, le gouvernement tunisien a nié toute implication dans ce dossier : « Il n'y a aucune position officielle du gouvernement concernant cette affaire. Les autorités n'imposent rien à la Fédération (tunisienne de tennis) ni au joueur », a affirmé samedi Ahmed Gaaloul, conseiller chargé de la jeunesse et des sports du Premier ministre tunisien. "Le ministère de la Jeunesse et des sports et son ministre Tarek Dhiab n'ont pas interdit à Malek de jouer", a-t-il insisté. A noter que des sanctions pourraient être prises à l'encontre de Malek, 169e joueur mondial, en cas de retrait.