L'article que nous avions publié dernièrement sur les ‘'richesses pétrolières'' de la Tunisie qui, selon Kamel Ben Nasr, ministre de l'Industrie, de l'Energie et des Mines, équivaudraient aux richesses de Libye et d'Algérie, a suscité des réactions ‘'pour et contre'' de la part de quelques parties. Tout d'abord, Ridha Bouzouada, Directeur général de l'Energie et des mines auprès du ministère de l'Industrie, est intervenu sur radio Shems Fm, le mercredi 30 avril 2014, pour démentir les déclarations de son propre ministre, affirmant que la quantité de pétrole en Tunisie est 15 fois moins importante que celle de l'Algérie de la Libye. Bouzouada, est revenu sur les déclarations du ministre de l'Industrie, de l'énergie et des mines, à propos du pétrole en Tunisie, déclarant que la superficie de la Tunisie, et plus précisément celle du Sahara Tunisie, est plus petite que celle de l'Algérie et de la Libye. Néanmoins, l'expert en énergie Mustapha Ben Ahmed Aissaoui, a tout de suite réagi aux déclarations du Directeur général de l'Energie et des mines auprès du ministère de l'Industrie, dans la Matinale du 1er mai 2014 sur radio Shems FM, pour assurer que la Tunisie flotte sur un lac de pétrole et qu'elle est capable de produire 500 mille barils par jour, dans 5 ans. Dans ce contexte, l'expert en énergie a indiqué qu'il a présenté un plan dans ce sens, afin de produire 500 mille barils par jour, ‘à suivre si la volonté existe', a-t-il ajouté, en précisant que les études internationales ont classé la Tunisie parmi les pays producteurs de pétrole. Les mêmes études, auraient souligné que le pays détient des quantités considérables qui peuvent la faire sortir de la crise financière.