Après la temporisation observée dernièrement par le clan des membres démissionnaires du Bloc parlementaire du parti de Nidaa Tounes, dans le souci de voir les choses se rétablir entre les deux clans et également en attente de l‘initiative personnelle annoncée de la part du fondateur du parti et Président de la République, Béji Caïd Essebsi, il semble qu'il y a eu au contraire un regain de tension avec une nouvelle menace de démission du groupe des 31 députés. Lors de la réunion tenue par ces derniers, dans la journée du dimanche 22 Novembre 2015, Mondher Belhaj Ali, leader au sein de Nidaa Tounes, a annoncé que le groupe des 31 a décidé encore une fois de démissionner du bloc parlementaire, après s'être penché sur « tous les choix et hypothèses possibles relatifs à sa démission du bloc parlementaire du parti ». Dans ce contexte, Belhaj Ali, a indiqué qu'une réunion du bureau exécutif de Nidaa Tounes se tiendra ce mercredi 25 Novembre, et a exprimé sa déception envers le président du Parti, Mohamed Ennaceur, suite à la non-organisation par celui-ci d'une réunion du bureau exécutif, malgré que le groupe des 31 députés ait suspendu sa démission. De son côté, Walid Jalled, député de Nidaa Tounès et un des membres du groupe, a expliqué que la réunion a été l'occasion, aussi, de passer en revue la situation générale au sein du parti, et que 26 membres de ce groupe étaient présents alors que le reste a choisi d'être représenté. Par ailleurs, les membres réunis, appartenant au clan Mohsen Marzouk, secrétaire général du mouvement, ont affirmé durant cette réunion que les bureaux politique et exécutif sont les seuls cadres légitimes de la direction du parti. Quant à Noureddine Ben Ticha, également leader nidaiste, il a proposé l'organisation d'un référendum au sein du parti, avec la participation de tous, afin de déterminer la nature que prendrae le congrès national de Nidaa Tounes. Il a précisé que les opinions et les positions de chacun étaient claires concernant la nature de ce congrès, tout en ajoutant que trois éventualités sont possibles : -Un congrès constitutif -Un congrès électoral -Un congrès mi-constitutif, mi-électoral. Jusqu'à quand ce 'différend' va-t-il continuer à envenimer la scène politique et le quotidien du citoyen, sachant que la situation générale du pays, particulièrement sur les plans économique, social et sécuritaire sont plus que préoccuppants ?