Bassem Miled, tunisien originaire de Menzel Bourguiba, 39 ans, célibataire, résidant au Canada depuis plusieurs années, a quitté ce monde à la fleur de l'âge et d'une manière tragique, dans la nuit du 17 Novembre 2015, brûlé vif dans sa voiture suite à un accident survenue en Beauce. La victime, qui n'était pour rien dans l'accident de voiture, venait tout juste de quitter son travail en tant que soudeur chez le Groupe Canam, il était 03h30 du matin, et soudain, un chauffard effectuant une sortie violente sur la route à Saint-Georges, percuta dangereusement le véhicule du tunisien qui périt dans l'incendie de son véhicule. Vu que le corps trouvé dans le véhicule incendié, voiture appartenant à Bassem Miled, était complètement calciné, les enquêteurs canadiens ont refusé de livrer le corps à sa mère et à son frère Marwen, du fait qu'ils n'ont pas pu identifier à 100% le conducteur, et que le cadavre a été remis au Laboratoire judiciaire et de médecine légale de Montréal pour tenter d'identifier le corps. Dans ce contexte, Borhene El Karmel, premier conseiller au consulat tunisien à Ottawa, a indiqué qu'il est regrettable d'attendre plus de trois mois pour pouvoir prendre possession du corps afin de le rapatrier en Tunisie, sachant que sa mère est toujours sous le choc autant que son frère cadet. Selon les autorités canadiennes, avant que le corps ne soit remis à la famille, l'enquête policière sur les circonstances de l'accident doit être achevée et l'analyse ADN devra révéler qu'il s'agit bien du corps du tunisien Bassem. Sa mère, Hejra Ksouri, habitant à la rue Mohamed Ali, à Menzel Bourguiba, affirme avoir de la difficulté à faire son deuil en l'absence du corps de son fils et appelle les autorités tunisiennes, notamment le ministère des Affaires étrangères, à intervenir pour que la dépouille soit rapatriée en Tunisie dans les plus courts délais. Article publié sur journaldequebec Allah Yarhmou