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Chronique : Comment cultiver notre jardin de la sécurité ?
Publié dans Tunivisions le 28 - 01 - 2016

En ce jeudi 28 janvier 2016, à Tunis, sur la pente descendant de l'hôpital de la Rabta vers l'Institut des Sciences Humaines de Tunis (ex-Ibn Charef), deux jeunes gens ont agressé une jeune dame qui était dans sa voiture, en pleine circulation et en plein jour. Ils lui auraient arraché un collier la blessant au cou et se seraient évadés du côté de Mellassine.
En fait personne n'a peut-être tout vu ni perçu les détails de l'opération, mais tous les commentaires s'étonnaient que, dans un lieu pareil, il n'y ait pas au moins un agent de l'ordre. Il y a certes à prendre et à laisser dans ce type de commentaire, de quoi se demander s'il est possible de mettre un agent de l'ordre dans tout lieu où un tel accident est envisageable. Sans doute y aurait-il à se demander, du point de vue de la sécurité citoyenne et solidaire, pourquoi des personnes n'ont pas essayé d'intervenir ou s'il leur était possible de le faire. Au-delà de tout, reste le sentiment d'insécurité qui habite, depuis un certain temps, le citoyen tunisien même s'il reconnaît l'effort déployé et la relative meilleure maîtrise de la situation sécuritaire dans son ensemble depuis quelques semaines.
En effet, on a en mémoire qu'il n'y a pas longtemps déjà, dans les seuls environs de Kairouan, une femme a été férocement tabassée par des braqueurs qui lui auraient pris bijoux et argent et qui auraient sévèrement endommagé sa voiture. Les réseaux sociaux ont de leur côté fait circuler le visage tuméfié d'un jeune homme ayant subi une violence inexplicable, car arbitraire et inopinée. Un enseignant universitaire à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines à Kairouan sonnait déjà un signal d'alarme en témoignant que des voitures spéciales, remplies de barbouzes, roulaient à vive allure pour fomenter la colère de jeunes mécontents et les inciter à la violence. Il précisait par ailleurs qu'il avait lui-même été obligé de changer trois fois le pare-brise de sa voiture.
Les cas évoqués ici ne sont que des exemples parmi d'autres d'actes, assez nombreux depuis un certains temps, cherchant à pourrir le climat social, pour différentes raisons et des intérêts variés. Cependant, il reste important de souligner le rôle essentiel de la sécurité citoyenne et de dire que celle-ci ne peut fonctionner que dans des rapports de confiance, établie et vérifiable, entre les citoyens et les instances étatiques ayant un lien direct ou indirect avec la sécurité générale du pays et dans le pays.
Cultivons notre jardin ! Une célèbre injonction de Voltaire doublement interprétée. Le choix est aujourd'hui de la voir du bon côté des choses, le côté optimiste qui pousse à l'action et à l'implication, ou du côté défaitiste des choses, celui qui incite à l'individualisme, démissionnaire des grandes responsabilités citoyennes. En vérité, y a-t-il vraiment à choisir devant les risques qu'encourt notre bateau de pays ?


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