La formation universitaire selon des standards internationaux, le rétablissement des ponts entre de l'université et le monde des affaires, la formation de jeunes cadres capables de bien gérer, en temps de crise, et l'édification d'une université de premier niveau en l'Afrique du Nord et dans la région du Moyen-Orient, tels sont quelques objectifs du futur mégaprojet que compte lancer un universitaire-investisseur tunisien résident en Arabie Saoudite. Ce projet, dont les investissements pourraient s'élever à 2,4 milliards de dollars, consistant à l'édification d'une cité de la science et des affaires Knowledge and business city, se veut, selon son promoteur, un modèle pour les hautes études accès sur la réponse aux besoins du marché du travail. Et selon des informations dignes de foi, ledit projet, qui va être incessamment examiné par un conseil des ministres pour approbation et signature d'un accord-cadre entre les investisseurs et le gouvernement tunisien, sera édifié sur un terrain de 105 hectares dans la région de GARGOUR à 17 km au bord de la mer au sud de la ville de Sfax. Composé de 5 unités qui seront un complément stratégique multidisciplinaire où les étudiants passeront de 20 à 30% de leur temps pour l'apprentissage et la pratique, la future cité de adoptera la formation appliquée par l'intermédiaire d'un partenariat avec le secteur privé et le monde des affaires. Vingt hectares de la superficie totale du site du projet seront consacrés aux entreprises étrangères dont quelques unes aient déjà accepté de s'y installer. Quant aux différentes unités, elles se composeront comme suit: une pour la santé avec un hôpital, une pour le tourisme avec un hôtel, une autre abritera un espace restauration et des espaces commerciaux et de loisir, et une unité d'habitation. Sachant que toutes les unités fourniront un environnement d'application pour la formation universitaire. L'Université Tunisie internationale, qui sera le cur battant de ce projet dont le statut est une zone franche, adoptera la formation axée sur les sciences appliquées et établira des relations étroites de coopération avec des universités internationales de renommée. Choisissant l'anglais comme langue d'enseignement, elle comportera 10 facultés appliquées de l'ingéniorat, l'information et les beaux arts, la gestion, les communications, l'architecture et l'urbanisme, les sciences humaines, l'agronomie, le tourisme, les énergies durables, et enfin la médecine et la pharmacie. En plus d'un centre de langues, l'université comportera également une académie de leadership et de l'innovation. Elle aura une capacité totale de 20.000 étudiants en 2018 avec 2.000 au démarrage en 2013. 80% des étudiants seront des étrangers venant des pays arabes et africains, et 20% restants seront des nationaux. D'ailleurs, un fonds de bourses universitaires (WAKF) sera créé, apprend-on, pour aider les étudiants tunisiens qui répondent aux critères d'éligibilité à financer leurs études dans cette université. Les promoteurs affirment que ce méga projet est à même de créer une dizaine de milliers d'emplois directs et 15 mille indirects. En outre, et toujours selon eux, 80% des investissements seront consacrés aux financements de la construction des bâtiments. A noter enfin que la Knowledge and business city ne sera pas le seul projet de formation universitaire privé à Sfax, puisqu'un autre projet démarrera cette année. AA suivre