«Dr Ahmad Mohamed Ali s'est montré intéressé par l'éventail de produits bancaires de la Zitouna Bank. Il a affirmé être prêt ainsi que son groupe à soutenir nos efforts pour développer la finance islamique en Tunisie et aider à la reconstruction économique du pays», a déclaré Ezzeddine Khouja. Le président de la BID s'est montré tout aussi intéressé de participer à l'augmentation du capital de la Banque Zitouna qu'on prévoit d'élever à 100 MDT. «Il est évident que nous sommes intéressés par l'offre de la BID qui figure parmi les groupes de la finance islamique les plus importants de la planète. Son savoir-faire et son expertise nous seront extrêmement utiles dans le développement d'une finance vouée à un brillant avenir et qui occupe 28% du marché mondial des produits financiers et bancaires. Il est entendu que nous suivrons les procédures légales d'usage dans le respect strict de la loi et les règles de transparence et de clarté nécessaires avant de procéder aux opérations d'augmentation ou de participation au capital de notre banque». Rappelons à ce propos que Zitouna Bank a considérablement développé son réseau au cours de ces derniers mois avec 31 agences réparties sur une grande partie du territoire national et comprenant l'ouverture récente d'une agence à Djerba. En 2013, la banque s'implantera à Gabès, Médenine, Tataouine, Zarzis, Béja et Jendouba. Le montant de ses dépôts est de l'ordre de 560 MDT, quant au nombre des comptes, il a atteint les 56.000. Le soutien d'un groupe aussi important que la BID permettra à Zitouna Bank de développer encore plus et d'enrichir la panoplie de produits financiers et bancaires islamiques mis sur le marché national mais aussi oeuvrera pour une plus grande présence de la première banque islamique en Tunisie dans les projets créateurs d'emplois et l'investissement dans l'économie réelle. Pour information, la BID a, ces dernières années, centré ses efforts autour du financement des projets de développement. Le portefeuille d'investissement en cours touche environ 17 projets répartis entre le transport (39%), l'énergie (29%), l'hydraulique et l'assainissement (15%), l'éducation (8,8%) et l'agriculture (4%).
