Selon notre confrère «algeria.com», daté du 3 septembre dernier, les autorités algériennes envisageraient d'introduire, dès janvier prochain, le chèque sécurisé, dans le cadre de la réforme bancaire en Algérie entreprise depuis quelques années déjà. Algeria.com souligne que cette déclaration a été faite par M. Karim Djoudi, ministre délégué à la Réforme financière, lors de la cérémonie de signature des conventions relatives à la mise en place de ce nouveau système par les PDG des six banques publiques (BNA, BADR, BDL, CPA, CNEP-Banque, BEA), des directeurs généraux du Trésor et d'Algérie Poste, d'une part, et le directeur général de l'Hôtel des Monnaies de la Banque d'Algérie, d'autre part. Selon l'agence de presse algérienne ce nouveau chéquier «est un élément fondamental pour asseoir la performance du système de paiement de masse et (pour) assurer la sécurité financière». Des informations recueillies auprès des sources proches du ministère algérien des Finances affirment que les chèques sécurisés seront fabriqués par l'Hôtel des Monnaies, et qu'ils «respecteront les normes de sécurité proches de celles des billets de banque». «Difficilement falsifiables», les chèques comporteront un filigrane, note notre confrère. Selon le ministre délégué à la Réforme financière, «ces mesures de normalisation du chèque sécurisé visent à lever les craintes des agents économiques quant à l'acceptation de cet instrument de paiement en assurant la fiabilisation et la sécurisation de son usage, et promouvoir ainsi l'utilisation des instruments de paiements scripturaux». Et le confrère algérois de conclure : «La réforme bancaire en Algérie doit être une priorité du gouvernement algérien car la croissance économique en dépend».