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Les grandes réformes de fin d'année :
Le point sur l'audit des banques publiques (3)
Publié dans WMC actualités le 12 - 12 - 2013

L'audit des banques publiques dont on attend la publication des résultats prochainement, a été vivement recommandé par les bailleurs de fonds de la Tunisie (Banque mondiale, FMI…).
Côté tunisien, Chedly Ayari, gouverneur de la Banque centrale (BCT ), relève que cet audit a été rendu nécessaire en raison des grandes difficultés financières rencontrées par ces banques (équilibres financiers accablés par des dettes douteuses…).
Pour les experts, l'audit a pour objectif majeur d'améliorer la compétitivité des banques publiques et de faire en sorte qu'elles disposent des mêmes armes que leurs concurrentes privées et étrangères.
Car, les banques publiques de la place évoluent en fait dans un secteur concurrentiel fictif dans la mesure où ces établissements de crédit ne bénéficient pas d'une gestion privée, à l'instar d'autres entreprises publiques évoluant dans le secteur concurrentiel, tel que l'opérateur public Tunisie Télécom dans le secteur des télécommunications.
Conséquence: jusque-là, la banque publique est plombée par la multiplicité et la complexité des procédures.
A titre indicatif, des banques comme la Société tunisienne de banque (STB), la Banque de l'habitat (BH) et la Banque nationale agricole (BNA), objet de cet audit, ne peuvent renouveler leur personnel que dans une proportion de 0,5% alors que la norme de renouvellement dans le secteur est de 5 à 6%. Et si jamais, elles tiennent à recruter une dizaine de nouvelles personnes, pour nécessité de service, elles doivent attendre une année entière pour obtenir gain de cause.
Il va de même pour l'extension du réseau de leurs agences, la banque publique ne peut créer une nouvelle agence que sur un période d'un an et demi contre cinq mois au maximum pour les banques privées.
Autres entraves citées par un banquier qui a requis l'anonymat: la multiplicité des contrôles. «Pour une entité qui produit, il existe huit sortes de contrôles, la plupart du temps improductifs et inefficaces », relève-t-il.
Vient ensuite la difficulté rencontrée par la banque publique en matière d'augmentation de son capital. A titre indicatif, la BH qui a formulé, depuis trois ans, la demande pour augmenter son capital, actuellement de 90 MDT (montant non réglementaire en plus puisque le montant exigé est de 100 MDT), attend toujours le feu vert de l'administration.
De même, les engagements pris par l'Etat, dans le cadre de la garantie qu'il accorde à certaines grosses entreprises publiques en difficulté (prise en charge d'une partie de leurs créances auprès des banques), ne sont jamais honorés et surtout ne font pas l'objet d'échéancier ferme. De telles pratiques risquent d'éroder la crédibilité de la précieuse garantie de l'Etat.
Au rayon des solutions, les banquiers ont toujours plaidé pour l'équipement des banques publiques de systèmes d'information up to date du type «global banquier», déplorant au passage la suspension du processus d'un système similaire devant profiter à la STB et à la BH.
Ils se déclarent satisfaits de la récente réforme des conseils d'administration des banques publiques avec l'introduction d'administrateurs indépendants. Avant la réforme, les administrateurs de l'Etat au sein des conseils d'administration des banques publiques avaient tendance à ne se prononcer sur quoi que soit.
S'agissant de l'audit externe des banques publiques et la Banque centrale, et sur leur éventuelle contribution à l'amélioration de la situation, des experts financiers, aguerris à la chose bancaire, sont sceptiques et n'hésitent pas à qualifier cette opération d'«inutile» dans la mesure où les problèmes dont souffre le secteur bancaire ont été identifiés par des rapports internes et par des rapports du FMI.
Toujours selon eux, la solution réside dans la volonté politique de réformer le secteur bancaire et dans la cohérence des décisions.
Il s'agit tout simplement de doter les banques publiques des mêmes outils de travail et de la flexibilité requise que leurs concurrentes privées et étrangères, de réviser les lois et de préciser l'option de l'Etat, soit pour des banques universelles compétitives évoluant dans un environnement concurrentiel, soit pour des banques d'intérêt publics appelées à accompagner la politique économique du pays.
Le gouvernement a quant à lui ses propres solutions. Chedly Ayari a évoqué, à un certain moment, deux alternatives pour le développement des banques publiques.
La première porte sur la fusion de ces institutions pour en créer un méga-pôle bancaire public, alors que la deuxième consiste à privatiser une partie des banques publiques dans le but de donner naissance à un pôle bancaire public-privé.
L'audit identifiera peut-être d'autres scénarios…
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