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Gide Loyrette Nouel Tunisie, cinq ans après
Publié dans WMC actualités le 24 - 01 - 2006


Interview de Kamel Ben Salah

En avril 2001, le cabinet Gide Loyrette Nouel a ouvert une filiale en Tunisie dans laquelle certains opérateurs locaux ont vu un «ogre» venu pour dominer le marché local du conseil et services juridiques. Réaction de M. Kamel Ben Salah, associé au cabinet français et patron de son antenne tunisienne.

WMC : Gide Loyrette Nouel opère en Tunisie depuis cinq ans. Comment se présente le bilan de ces cinq années ?
Kamel Ben Salah : Effectivement, nous exerçons en Tunisie depuis 2001. Nous sommes une société de conseils et de services juridiques intervenant essentiellement dans le droit des affaires. Notre clientèle est très diversifiée mais principalement étrangère.
Toutefois, nous intervenons pour le compte du gouvernement tunisien que nous assistons sur les aspects juridiques de certains dossiers de nature internationale. Ces dossiers ont trait aux concessions et à la privatisation où l'apport de Gide peut être assez apprécié compte tenu de l'expérience que le cabinet peut apporter dans le domaine international.
Nous intervenons sur pratiquement tous les grands projets comme la centrale électrique de Radès nous l'avons fait du côté des financiers japonais-, l'octroi de la deuxième licence GSM et l'aéroport d'Enfidha -un projet en gestation -où nous étions le conseil du gouvernement.
Nous étions également impliqués dans les deux seuls dossiers de privatisation de banques publiques. Et, heureusement, nous étions toujours du côté du gagnant. En effet, nous avons conseillé la Société Générale au moment de l'acquisition des 52% du capital de l'Union
Internationale de Banque (UIB) et le groupement constitué de Banco Santander et Attijariwafa Bank dans la reprise d'un bloc d'actions public et privé de la Banque du Sud.
Nous opérons également dans le secteur gazier comme conseil de plusieurs entreprises dont, en particulier, British Gas et dans le domaine financier pour prodiguer les conseils nécessaires à des établissements financiers étrangers à propos de l'introduction de certains produits en Tunisie -notamment des produits structurés et dérivés, mais également d'autres comme la titrisation.
Actuellement, nous intervenons pour le gouvernement pour la mise sur le marché d'une partie du capital de Tunisie Télécom.
Depuis l'ouverture du bureau, notre chiffre d'affaires a pratiquement progressé tous les ans, de même que notre effectif composé essentiellement de juristes tunisiens ayant une formation internationale, et franco-tunisiens ayant la double nationalité. Nos équipes maîtrisent l'arabe, le français et l'anglais à la perfection.

Après la Tunisie, Gide s'est implanté au Maroc puis, plus récemment, en Algérie. Quel est aujourd'hui le poids du Maghreb dans l'activité de Gide ?

Elle devient de plus en plus importante. Gide couvre aujourd'hui l'Europe de l'Est, l'Asie, les pays anglo-saxons, l'Afrique et le Maghreb. Notre présence au Maghreb s'inscrit dans un cadre méditerranéen puisque nous avons un bureau en Turquie.

Le Maghreb a de plus en plus de poids au sein de la structure. Gide Maghreb contribue dans une très large part à l'activité de Gide International, tant en termes de pouvoir de décision, d'activité, et de clientèle. Et nous arrivons à créer une dynamique extrêmement intéressante dans le réseau international.
Le fait d'être présent en même dans les trois pays constitue un plus considérable, parce que de nombreux groupes étrangers importants embrassent les trois pays lorsqu'ils s'intéressent à notre région. Un investisseur peut commencer par la Tunisie, mais demain il vous posera la question de savoir s'il peut également investir en Algérie ou au Maroc. D'ailleurs, nous présentons d'habitude un seul et même interlocuteur pour les trois pays et, après, nous gérons les trois pays en interne comme nous le souhaitons. Mais vis-à-vis du client, et pour lui faciliter les choses, nous présentons des rapports synthétiques et comparatifs concernant les avantages et inconvénients d'un certain secteur dans les trois pays.

Depuis la levée de l'embargo des nations unies, l'intérêt pour la Libye s'est accru de manière spectaculaire. Ce pays entre-t-il dans les projets de Gide ?

Clairement, le marché libyen est en train de bouger, notamment par rapport aux grands projets d'infrastructures et énergétiques, et également dans le domaine des privatisations dans le secteur financier. Nous suivons cela avec beaucoup d'intérêt.
Nous assistons aux manifestations internationales les plus importantes qui ont lieu en Libye ou en Europe. Nous sommes en train d'étudier le marché de très près avec l'objectif de suivre ce marché éventuellement à travers la Tunisie, parce que c'est plus logique. La décision n'est pas encore prise, mais nous tendons vers cela.

Qu'en est-il de la Mauritanie ?

En Mauritanie, nous intervenons de manière ponctuelle. Nous l'avons fait pour le gouvernement dans un programme de privatisation. Je pense que le marché n'a pas encore atteint un degré de maturité tel, comme en Tunisie, au Maroc ou en Algérie, qu'il nous permette de prendre la décision de le suivre d'une manière plus régulière, voire permanente.

Propos recueillis par Moncef Mahroug


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