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Privatisation de Tunisie Télécom : Paiement du prix de cession des 35% du capital
Publié dans WMC actualités le 04 - 08 - 2006

Quelque chose d'assez curieux m'a interpellé quand on met les 2 informations suivantes côte à côte : ''... le montant de la cession de 3,052 milliards de dinars sera en partie affecté au remboursement de la dette publique extérieure de la Tunisie......'' ''...Dubai Holding vient, en effet, d'obtenir un crédit syndiqué de 2,3 milliards de dollars pour le financement de l'achat des 35% du capital de Tunisie Télécom ...ce crédit a été souscrit à plus de 100% par plus de 40 banques ......".

Moralité de l'Histoire (avec un grand H) en 3 actes :

1/ On contracte des dettes pour financer des projets de développement de certains organismes qui se reconnaîtront (FMI, BM, Banques inter...), -certainement, parmi ces projets, il y en a qui ont servi au développement du secteur des télécoms et donc TUNISIE TELECOM. Au passage, ils nous ''conseillent'' de privatiser, libéraliser...

2/ Pour rembourser ces dettes, on privatise.

3/ Ces mêmes organismes rachètent les entreprises privatisées. Il est légitime de se demander : A quoi bon s'endetter pour se développer, si au bout du compte celui qui nous prête de l'argent nous rachète.

D'où l'éternelle question : y a-t-il de bonne et de mauvaise dette ? A priori, la bonne dette peut se définir comme celle qui permet à celui qui a emprunté de l'argent ( Ya3ni : individu, entreprise, pays) de créer assez de valeur ajoutée (Ya3ni : actifs, bénéfices, devises, brevets...) grâce à cette dette. La dette pourrait être qualifiée de bonne, si la valeur ajoutée générée est assez valorisée pour pouvoir rembourser la dette sans se faire racheter par l'emprunteur.

La dette est qualifiée de mauvaise, sinon. D'où la question centrale et même existentielle : Comment évaluer cette valeur ajoutée créée grâce à l'emprunt ? A ce stade, on doit distinguer les 3 catégories d'emprunteurs : Individu, Entreprise et Pays.

a/ Pour le particulier, la valeur ajoutée qui découle du crédit est subjective. Son évaluation ne dépend pas a priori de facteurs externes.

b/ Pour une entreprise, la création de valeurs pourra se calculer par l'accroissement de bénéfices générés directement grâce à cette dette. Ici, les facteurs externes sont plus importants : conjoncture économique, inflations, solvabilités des clients.

c/ Pour un pays, on peut estimer la part de croissance du PIB généré directement grâce à l'emprunt comme étant la valeur ajoutée. Est-ce que cette valeur ajoutée (richesse, développement humain...) est assez valorisée pour échapper à la sentence ? Et comment l'évaluer ? Est-ce qu'on maîtrise les métriques de cette évaluation ? A priori non. Car ceci dépend des cours des devises, de la conjoncture économique internationale, du prix du baril, déclenchement de crises....


Hatem Boulabiar

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