'Enjeux et perspectives de développement de la Tunisie'', c'est le thème d'une rencontre qui s'est déroulée à Paris, le 23 mars 2006, et conjointement présidée par le ministre de l'Industrie, de l'Energie et des Petites et Moyennes Entreprises, M. Afif Chelbi, et le ministre français délégué à l'Industrie, M. François LOOS. Cette manifestation, entre dans le cadre de la célébration du cinquantième anniversaire de l'Indépendance de la Tunisie, et a été organisée par la Chambre de Commerce et d'Industrie de Paris (CCIP) et le Cercle Franco-Tunisien, avec la collaboration de la Chambre Tuniso-Française de Commerce et d'Industrie. La rencontre a mobilisé plusieurs personnalités des milieux économiques français, d'hommes d'affaires et autres adhérents de la CCIP, devant lesquels M. Afif Chelbi a indiqué que 2006 est marquée en Tunisie par les efforts visant à améliorer l'environnement des affaires, à enraciner la culture d'entreprise et à renforcer la compétitivité de l'industrie tunisienne en vue de la concrétisation des objectifs définis par le président Ben Ali dans son programme présidentiel «la Tunisie de Demain». S'adressant aux hommes d'affaires français, le ministre a souligné que, en matière d'encouragement aux investissements, une nouvelle impulsion serait donnée aux investissements directs étrangers dans le cadre de la réalisation de grands projets dans le domaine des infrastructures et de la privatisation ; ce qui va s'ajouter à la mise en place de nouveaux outils favorables à l'initiative privée et à l'ouverture de l'entreprise. Par ailleurs, M. Chelbi a indiqué que le secteur de l'industrie -qui attire environ 80% des entreprises étrangères installées en Tunisie- offre des opportunités réelles et prometteuses pour le partenariat industriel tuniso-français que ce soit dans les secteurs classiques (textile, industries mécaniques et électriques) ou dans d'autres créneaux porteurs. En outre, il a rappelé que la Tunisie constitue aujourd'hui, de fait, un site de production industrielle compétitive, offrant des atouts substantiels pour assurer une telle dynamique de partenariat industriel dans le Bassin euro-méditerranéen dont elle sera le premier pays de la rive sud à affiner son accord de partenariat signé en 1995 avec l'Union européenne. A l'instar de M. Chelbi, M. François LOOS n'a pas maqué de saluer l'évolution de la coopération entre la Tunisie et la France, tout en évoquant la nécessité de voir se développer davantage le partenariat industriel dans les secteurs promoteurs. T.B.