A la différence de beaucoup d'autres pays dotés de ressources du sous-sol, la Mauritanie a mis en place une structure chargée des industries extractives afin d'éviter l'opacité qui entoure souvent les transactions qui ont lieu ans ce secteur partout dans le monde. Cette institution, en l'occurrence, le Comité national de l'initiative sur la transparence des industries extractives (ITIE), établit des statistiques à même de renseigner sur les revenu du pétrole et des mines. Ainsi, selon son dernier rapport, les industries extractives (pétrole et mines confondus) ont rapporté environ 250 millions de dollars américains au budget général de l'Etat mauritanien en 2006, soit 38% des recettes budgétaires hors dons.
Une note dudit comité souligne que le rapport "vient consolider les efforts du Comité national tendant à assurer une diffusion régulière des rapports de l'ITIE, laquelle représente une contribution significative au renforcement des règles de transparence financière et de la promotion de la bonne gouvernance économique".
D'ailleurs, les experts de cette soulignent que les données contenues dans le rapport 2006 sur les industries extractives traduisent l'importance stratégique du secteur pour l'économie mauritanienne. T.B. Follow @ WMC Partager