Sept mois après l'annonce de sa création à Marrakech (Maroc) sous l'égide de l'UMA, celle avec laquelle on se familiarisera désormais sous les initiales de «UME» (Union Maghrébine des Employeurs) a vu le jour le 9 septembre 2007 à Alger lors de sa première réunion tenue sous la présidence de M. Hédi Djilani, président de l'UTICA. Comme son nom l'indique clairement, elle est composée de l'UTICA (pour la Tunisie), de la CGEM (Confédération Générale des Employeurs du Maroc), de la CAP (Confédération Algérienne du Patronat), du Conseil des hommes d'affaires libyens, et de la CNPM (Confédération Nationale du Patronat Mauritanien). L'UME, union patronale maghrébine, aura pour missions d'uvrer pour l'intégration économique dans le Maghreb, le renforcement de la capacité institutionnelle, la promotion du lobbying du secteur privé maghrébin, et le développement des opportunités d'investissements et d'échanges. La rencontre d'Alger, qui a duré deux jours (9 et 10), a aussi été l'occasion pour les membres d'inaugurer le siège permanent de l'UME mis à sa disposition par la partie algérienne conformément à la décision prise à l'unanimité lors de la réunion de Tunis en novembre 2006. A l'ordre du jour de cette première réunion de l'UME, le budget de fonctionnement de l'Union (à devoir financer à égalité par les cinq parties membres), et son organisation administrative (le secrétaire général est d'origine algérienne). Dans son allocution, M. Hédi Djilani, président de l'UME, a dû insister sur le rôle qui incombe au secteur privé maghrébin dans la construction et l'intégration économique de la région, ainsi que dans la dynamisation des échanges entre les cinq pays membres. M.B.