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Lobbying maghrébin : Question très - Privé -
Première réunion de l'Union maghrébine des employeurs (UME)
Publié dans Le Temps le 20 - 09 - 2007

Sept mois après l'annonce de sa création à Marrakech (Maroc), le 17 février 2007, sous l'égide de l'Union du Maghreb Arabe (UMA), l'Union maghrébine des employeurs (UME) vient de tenir sa première réunion, à Alger.
La réunion d'Alger a permis d'examiner le programme d'activité de l'UME, son budget de fonctionnement qui sera financé par les cinq organisations patronales membres à parts égales et son organisation administrative qui sera assurée par un secrétaire général de nationalité algérienne.
Le séjour des membres de l'UME a été marqué par l'inauguration du siège permanent de leur organisation mis à leur disposition par la CAP ( la Confédération algérienne du patronat).
Le choix d'Alger en tant que siège de l'UME a été décidé à l'unanimité par les cinq pays membres lors de leur réunion tenue, à Tunis, le 21 novembre 2006, en marge du 14e congrès de l'UTICA. Comme son nom l'indique clairement, l'UME, une organisation patronale régionale, est composée de l'UTICA (pour la Tunisie ), de la CGEM (Confédération Générale des Employeurs du Maroc), de la CAP (Confédération Algérienne du Patronat), du Conseil des hommes d'affaires libyens, et de la CNPM (Confédération Nationale du Patronat Mauritanien).

Concrétisation des dispositions du traité instituant l'UMA
Le président de l'UME, a mis l'accent, à cette occasion, sur le rôle qui incombe au secteur privé maghrébin dans la construction et l'intégration économique de la région, ainsi que dans la dynamisation des échanges entre les cinq pays membres, soulignant que l'UME oeuvrera à intégrer les économies maghrébines, à en renforcer la capacité institutionnelle, à promouvoir le lobbying du privé maghrébin et à intensifier les opportunités d'investissement et d'échanges économiques.
A rappeler que la création de l'UME vient en concrétisation des dispositions du traité instituant l'UMA, relatives au souci de promouvoir la liberté de la circulation des personnes et la libéralisation des échanges des produits, des services et des capitaux entre les pays maghrébins.
Elle témoigne, également, du rôle imparti aux hommes d'affaires et au secteur privé dans la concrétisation de la complémentarité économique entre les pays maghrébins et l'amélioration de leur compétitivité, en vue de réaliser le développement durable à la population maghrébine, promouvoir les échanges commerciaux maghrébins, impulser les investissements, l'objectif étant d'assurer une plus grande intégration de la région dans son environnement et drainer davantage d'investissements directs étrangers.
Les entreprises maghrébines relèvent souvent des difficultés touchant aux implantations laborieuses, aux lourdeurs administratives, aux retards sur le plan législatif, aux autorisations des banques centrales, aux formalités douanières, aux autorisations de nombre d'expatriés intra-maghrébins, au foisonnement des conventions et réglementations...

Promouvoir les échanges maghrébins
Les pays maghrébins n'ont pas déployé suffisamment d'efforts pour modifier la structure de leurs échanges extérieurs qui perdure depuis indépendance et qui est destinée à servir les besoins du marché extérieur. Les dernières statistiques montrent, à titre d'exemple, que près de 78 % des exportations de la Tunisie sont destinées à l'Union européenne qui assure, à son tour, 72 % des importations du pays.
Le Maroc, pour sa part, effectue 60 % de ses échanges commerciaux avec l'Europe, au moment où l'Algérie écoule sur le marché communautaire 62 % de ses exportations et en achète 58 % de ses importations. Plus de la moitié des importations de la Mauritanie proviennent de l'Europe, précisent les mêmes statistiques.
Dix sept ans après la création de l'Union du Maghreb Arabe (UMA), force est de constater que cette structure continue de régir les échanges inter-maghrébins toujours handicapés par plusieurs facteurs d'ordre économique et structurel (faiblesse des réseaux de transport aérien, terrestre et ferroviaire, opposition entre les idéologies de gestion économique), auxquels s'ajoutent d'autres facteurs plutôt d'ordre politique.
Les experts économiques s'accordent à souligner que le retard accusé dans le processus d'intégration économique coûte à chaque pays de la région 2 % de son produit intérieur brut (PIB) par an. Le niveau du commerce inter-maghrébin ne dépasse guère 5 à 6 % alors que le volume des investissements privés maghrébins reste limité, sachant que l'intégration des économies des cinq pays est devenue une nécessité incontournable pour faire face aux enjeux de la mondialisation et à la concurrence des grands groupements.
La diminution du PIB (Produit Intérieur Brut) annuel des pays maghrébins de 2 à 3% paraîtrait très plausible. Néanmoins, certains experts ont même avancé le chiffre de 5% avec l'augmentation du volume annuel des échanges maghrébins hors pétrole de 800 millions de dollars et de 1,6 milliard de dollars en y incluant ce produit.


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