Ainsi que l'a rappelé Mme. Laurence Parisot, présidente du MEDEF (Mouvement des Entreprises de France), la France reste le premier partenaire économique de la Tunisie, et en particulier le premier investisseur avec «près de 150 nouvelles entreprises », créées en 2007, précise-t-elle, en se référant à M. Serge Degallaix, ambassadeur de France à Tunis. Mais «c'est quand on est premier que le danger vient », note la présidente des patrons français. Relevant l'arrivé en force dans notre région, mais également en Tunisie, de deux nouveaux concurrents -«la Chine et les investisseurs des pays du Golfe »-, Mme Parisot appelle à «se re-motiver en nous donnant de nouveaux objectifs ». Et justement la prochaine visite du président Sarkozy en Tunisie «peut être un moment important pour booster nos échanges ». Et qu'en est-il des investissements ? Constant que «certains pensent que les investissements français ne sont pas à la hauteur des attentes » en Tunisie, la président du MEDEF place ses espoirs encore une fois dans la visite du chef de l'Etat français et plus particulièrement du forum économique tuniso-français qui se tiendra à cette occasion. M.M.