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Etude Banque mondiale : les diplômés universitaires les plus frappés par le chômage
Publié dans WMC actualités le 07 - 03 - 2008

Selon une étude de la Banque mondiale, menée en partenariat avec le ministère de l'Emploi et les autres institutions tunisiennes concernées par cette question, le taux de chômage des diplômés universitaires de la cohorte 2004 est estimé à près de 45,6% des actifs, et il est plus élevé pour les femmes (51,6%) que pour les hommes (38,3%). Ce taux serait nettement plus élevé sans la contribution des divers instruments de la politique d'emploi (SIVP1, subventions salariales, formation complémentaire).

Engagée dans le prolongement des conclusions de l'étude stratégique sur l'emploi achevée en 2004, cette étude a été réalisée sur la base des résultats d'une enquête menée fin 2005 - début 2006 auprès d'un échantillon représentatif de diplômés de l'année 2004.

Il en ressort que le chômage touche en particulier les techniciens supérieurs et les maîtrisards -qui représentent plus de 90% des diplômés- et atteint des taux respectivement de 50% et 48% dans ces deux catégories. Le taux de chômage moins élevé des maîtrisards s'explique en partie, selon l'étude, «par la forte rétention exercée par la poursuite d'étude post-maîtrise ou par les formations complémentaires notamment celles organisées dans le cadre du Fonds National d'Emploi». En effet, parmi les 22.281 maîtrisards diplômés en 2004, 23,2% suivaient à la date de l'enquête un cursus s'études supérieures ou une formation complémentaire contre 11,5% parmi les 13.003 techniciens supérieurs. Le chômage affecte moins les autres catégories de diplômés avec un taux de 9% pour les architectes, 18% pour les ingénieurs et 20% pour les médecins.

Le taux de chômage des techniciens supérieurs et des maîtrisards varie énormément selon la spécialité d'étude. Ainsi, chez les techniciens supérieurs, le taux de chômage est le plus élevé (71%) chez ceux spécialisés dans l'agriculture et de l'industrie agroalimentaire qui représentent une faible proportion (4.8%) de l'ensemble des techniciens supérieurs. Cependant, le chômage se pose avec plus d'acuité pour les techniciens supérieurs en gestion et administration (qui représentent 12,7% de l'ensemble des techniciens) chez lesquels il se situait à 60% à la date de l'enquête. Les techniciens en informatique et informatique de gestion, et les techniciens en mécanique et électricité, qui représentent 25,6% du total des techniciens supérieurs, sont également exposés à un chômage élevé avec des taux respectivement de 45,4% et 42,1%.

Il est le moins élevé (40%) chez les techniciens de la santé et des services sociaux qui constituent environ 10.3% de l'ensemble des techniciens.

Les diplômés issus des ISET qui représentent 39,7% du total des techniciens supérieurs sont moins exposés au chômage (45%) que ceux provenant des autres institutions d'enseignement supérieur (53%).

Parmi les maîtrisards, le taux le plus élevé (68%) se trouve dans la filière «droit» qui représente 8.5% du total des maîtrisards. Dans la branche «informatique», qui représente seulement 4,5% du total des maîtrisards, il est de 29%.

En termes d'effectifs chômeurs, la branche «gestion et commerce» se situe au premier rang avec 1.434 chômeurs suivie par le droit avec 789 chômeurs.

Touchés eux aussi par le chômage, les ingénieurs connaissent des fortunes diverses, selon leur spécialité. Le taux de chômage est plus important dans les domaines liés à l'agriculture. Les diplômés en informatique et télécommunications qui représentent 25,6% du total des ingénieurs sont nettement moins touchés par le chômage (11,7%). Le taux de chômage le plus élevé (31,5%) se trouve parmi les diplômés dans le domaine de l'agriculture et des industries agroalimentaires qui représentent 29,4% du total des ingénieurs.

Problème préoccupant, le chômage des diplômés du supérieur devrait se poser avec plus d'acuité au cours des années à venir en raison, explique l'étude, de «la croissance encore rapide de la force de travail et la part de plus en plus importante des nouveaux diplômés universitaires». En effet, dans les dix prochaines années, la force de travail pourrait augmenter de 1.8% par an, alors que le nombre de nouveaux diplômés du supérieur augmentera de 60.900 en 2006-2007 à 79.900 en 2010- 2011. Ce qui veut dire que 87.000 emplois devront être créés en moyenne, chaque année pour maintenir le nombre de chômeurs à son niveau actuel.
M.M.


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