Un comité national de défense des mouvements sociaux vient d'être créé selon un manifeste signé par des syndicalistes, militants des droits de l'Homme, universitaires et journalistes. Selon le coordinateur dudit comité, Kacem Afaya, cette nouvelle structure œuvrera en coordination avec le forum tunisien pour la défense des droits économiques et sociaux et la coordination nationale des mouvements sociaux à la libération de tous les militants détenus pour avoir participé aux mobilisations sociales, à l'annulation des jugements à leur encontre et à l'abandon du harcèlement judiciaire. Le manifeste, dont la TAP a reçu une copie, souligne que le comité national de défense des mouvements sociaux tient le gouvernement, et toutes les autorités officielles, pour "responsables de la dégradation de la situation sociale qui ne cesse de produire du désespoir chez les citoyens". Il exhorte ces autorités à opter pour une politique de dialogue sérieux et de traitement positif et constructif des revendications sociales aussi urgentes que légitimes. Il est décidé, selon la même source, à défendre le droit des mouvements sociaux à la mobilisation pacifique et civile et à l'expression libre de leurs revendications conformément aux dispositions constitutionnelles et aux conventions internationales de protection des droits de l'Homme. Le Comité se dit solidaire des mouvements sociaux et travaillera à élargir la solidarité politique, civile et populaire autour de ces mouvements. "Il soutient haut et fort le mot d'ordre central qui réunit tous ces mouvements : pour un modèle économique de rupture avec la corruption, l'injustice sociale et la marginalisation afin de jeter les bases d'un développement à même d'assurer l'équilibre régional et social", ajoute le manifeste. Voici la liste des membres de ce comité : Abdelhafidh Gharbi, universitaire Abdeljabar Rekiki, syndicaliste Ahlem Belhaj, féministe, militante des droits Humains Ahmed Kalai, militant des droits humains Ahmed karaoud, militant des droits humains Ali El Meki, militant des droits humains Amor Safraoui, militant des droits humains Ayachi Hammami, militant des droits humains Balkhis mechri, militante des droits humains Bassam Bounanni, journaliste Bechir Labidi, militant des droits humains Bechir Sahbani, syndicaliste Chérif Ferjani, professeur émérite Fethi Belhaj Yahya, ecrivain Ghassen Besbes, militant des droits humains Habib El Mizouri, syndicaliste Hafidha Chkir, militante des droits humains Hichem Abdessamad, militant des droits humains Houcine Boujarra, syndicaliste Jaleleddine Berhima , militant des droits humains Kamel Labidi, journaliste Khadija Cherif, féministe, militante des droits humains Khémaies Chammari, militant des droits humains Larbi Bouguerra, Professeur émérite Larbi Chouikha, universitaire Lazher Gharbi, syndicaliste Majdi Mastoura, artiste, comédien Mehdi Barhoumi, militant des droits humains Messaoud Romdhani, militant des droits humains Mohamed Ben Henda, militant des droits humains Mohamed Ben Said, militant des droits humains Mohamed Hajri, syndicaliste Mohamed Khenissi, militant des droits humains Mohamed Lakhder Lala, militant des droits humains Mokhtar Trifi, militant des droits humains Mongi Ben Mbarek, syndicaliste Monia Ben Jemia, féministe, militante des droits humains Mouhieddine Cherbib, militant des droits humains Mouldi Guassoumi, universitaire Mourad Allal, militant des droits humains Mustapha Tlili, universitaire Nabil Ben Azouz, militant des droits humains Neji Bghouri, journaliste Nejib El Mabrouki, syndicaliste Rami salhi, militant des droits humains Raoudha Gharbi, , militante des droits humains Riadh Ferjani, militant des droits humains Sami Souihli, syndicaliste Sami Tlili, cinéaste Sophie Bessis, militante des droits humains Souad Mohamed, syndicaliste Souhayer Belhassen, militante des droits humains Taoufik Chammari, militant des droits humains Tarek Ben Hiba, militant des droits humains Thameur El Mekki, journaiste Wassila Ayachi, syndicaliste Zied Miled, militant des droits humains