Essence super et sans plomb : 830 millimes/litre Pétrole lampant : 290 millimes/litre Gasoil : 475 millimes/litre Gaz GPL (13 kg) : 5D,500 la bouteille
Le ministère de l'Industrie et de l'Energie annonce, dans un communiqué, qu'à partir du 1er août 2004 à zéro heure, les prix de vente au public des produits pétroliers sont modifiés comme suit :
Energie Prix Unité - Essence super sans plomb 830 millimes Litre - Essence super 830 millimes Litre - Essence normale 800 millimes Litre - Pétrole lampant 290 millimes Litre - Gasoil 475 millimes Litre - Fuel oil domestique 577,715 dinars Tonne - Fuel oil lourd 186 dinars Tonne - Gaz de pétrole liquéfié (GPL) à usage domestique : 423,077 dinars Tonne A - La charge de 03 kg 1,340 dinar B - La charge de 05 kg 2,170 dinars C- La charge de 6 kg 2,580 dinars D- La charge de 13 kg 5,500 dinars 9 - GPL en vrac à usage non domestique 486,750 dinars Tonne A- La charge de 25 kg 12,170 dinars B- La charge de 35 kg 17,035 dinars 10 - Propane liquide en vrac 519,884 dinars Tonne
Le ministère de l'Industrie et de l'Energie indique que le marché international du pétrole a enregistré au cours de la dernière période une flambée excessive des prix du pétrole se traduisant par des niveaux records du prix du baril dépassant 40 dollars au cours du mois de juillet 2004 (soit un niveau qui n'a pas été enregistré depuis 14 ans), alors que la moyenne des prix a été de 28,8 dollars le baril en 2003 et 25 dollars en 2002.
Cette situation a influé négativement sur le budget de l'Etat dont l'intervention devrait dépasser une enveloppe de 200 millions de dinars pour l'année en cours, et ce, sur la base d'une moyenne de 37 dollars le baril (ce qui équivaut à une subvention supplémentaire de 10 dollars par baril).
Ainsi, en vue de préserver les équilibres nécessaires du budget de l'Etat et circonscrire les effets de l'augmentation des prix du pétrole sur l'économie, il a été procédé, à partir d'aujourd'hui, à un léger ajustement des prix des produits pétroliers de l'ordre de 5% ainsi que la baisse de la taxe sur la valeur ajoutée sur certains produits pétroliers de 18 à 10%.
Ces deux mesures ne permettraient, du reste, de résorber que 15% seulement du déficit supplémentaire au titre de cette année.
Dans ce cadre, il importe de mobiliser encore tous les efforts pour appuyer l'action de l'Etat afin de contenir les effets de la flambée des prix pétroliers et d'uvrer en vue de maîtriser et rationaliser davantage la consommation d'énergie et de s'employer à développer le recours aux énergies nouvelles et renouvelables en mettant à profit les encouragements et incitations consentis à cet effet.