La répercussion de la crise internationale sur le secteur des industries mécaniques et électriques fera l'objet d'une réunion à la Maison de l'exportateur (CEPEX) le mercredi 14 janvier 2009 à 9h00. Ayant pour thème «le secteur des industries mécaniques et électriques et les moyens d'atténuer les effets de la crise internationale», ce débat réunira des responsables de la Fédération nationale de l'électricité et de l'électronique et celle de la mécanique ainsi que plusieurs professionnels. La tenue de cette réunion intervient dans un contexte particulier dans la mesure où la plupart des entreprises opérant dans cette filière dépendent du niveau de la demande des marchés européens qui risquent de connaître des contraintes au cours de cette année marquée par l'instabilité des marchés. Un tel dialogue entre les professionnels et les responsables tunisiens, dans cette conjecture difficile, devrait permettre d'identifier les difficultés qu'affronte la filière mécanique et électrique, et donc de prendre, si nécessaire, les mesures nécessaires qui s'imposent. Rappelons qu'un communiqué rendu public, en fin 2008, par l'Union tunisienne de l'industrie, du commerce et de l'artisanat (UTICA), révélait que plusieurs entreprises off shore opérant notamment dans la filière des industries électriques et mécaniques et de l'équipement automobile, ainsi que d'autres secteurs clés (textile, agroalimentaire, etc.) auront fermé ou réduit au minimum leur activité à cause de la baisse de leur niveau d'exportation vers l'Europe, premier partenaire économique à la Tunisie. C'est ainsi que les pouvoirs publics tunisiens se sont déclarés conscient des préoccupations de cette filière affectée déjà par la crise économique, suite aux annulations de commandes en Europe, qui a généré une baisse remarquable les exportations du secteur concerné. Pour réduire au maximum l'impact de la crise, le gouvernement a annoncé une batterie de mesures pour apporter le secours aux entreprises victimes de la crise, telles que la prise en charge 50% de la cotisation patronale au régime de sécurité sociale, durant la période recours à la réduction de huit heures au moins de l'horaire de travail, la prise en charge de 50% du coût d'assurance au titre des contrats d'assurance des exportations des entreprises exportatrices, et l'incitation de la Compagnie tunisienne pour l'assurance du commerce extérieur (COTUNACE) à procéder à la réassurance des risques et de deux points du taux d'intérêt des crédits résultant des opérations de rééchelonnement au profit des entreprises exportatrices ayant subi un retard dans le recouvrement de leur droit provenant de l'export, ou un ralentissement de leur activité et encouragement des institutions de crédit à soutenir ces entreprises, etc.