La nouvelle est maintenant connue de tous : les autorités du marché financier sont actuellement en train d'accompagner les opérations d'introduction de 5 entreprises publiques et privées en Bourse : 'Ciments de Bizerte'', 'Assurances Salim'', 'CTN'', 'Immobilière de l'Avenue'' et Tunisiana. Une réponse à la question en suspens depuis des lustres : Comment dynamiser le marché financier ? Certes, le programme national d'attraction des entreprises adhérentes aux plans de mise à niveau vers le marché financier et la facilitation de leur introduction en Bourse est une réponse. Certes aussi, les nombreux avantages sont également une réponse car les entreprises adhérentes au programme bénéficient de : -l'appui du Fonds de développement de la compétitivité, -subvention de 70% du coût d'introduction, -réduction de l'impôt sur les entreprises de 35% à 20% lors de l'introduction, -exonération d'impôt de la plus-value enregistrée au cours des opérations de restructuration pour l'introduction en Bourse, -déduction de la plus-value provenant de la cession des actions dans le cadre d'introduction, -exonération de l'impôt de l'opération de distribution des dividendes et de l'épargne placée dans les actions des sociétés cotées en Bourse dans le cadre des comptes d'épargne dans les actions, -facilitation des conditions d'introduction par la réduction de 500 à 200 du nombre minimum exigé des actionnaires. Pourtant, les résultats restent ce que nous savons tous. Comment faire pour que notre marché financier se hisse au niveau des marchés des pays émergents et parvienne à attirer l'épargne des investisseurs alors que le nombre des entreprises cotées en Bourse n'a atteint qu'une cinquantaine de sociétés et que sa capitalisation se situe à moins de 10 milliards de dinars ?