A l'occasion du lancement du «Centre tunisien de la gouvernance d'entreprise», la Cellule des jeunes membres de l'IACE, en collaboration avec le CIPE (Center For International Private Entreprise), a organisé, le 25 juin 2009, une conférence nationale sur «la Transparence, la gouvernance d'entreprise et la crise financière» afin de dresser un état des lieux des nouveaux outils de communication, relatifs aux rapports annuels des sociétés, des mesures prudentielles envisagées en Tunisie, pour faire face aux dérives de la financiarisation de l'économie mondiale et des piliers du management par la qualité. Le président de la CJM-IACE, M. Slim Zarrouk, après avoir passé en revue les différentes thématiques abordées tout au long de l'année au cours des tables rondes et des ateliers qui ont parsemé la vie de La Maison de l'Entreprise, a mis l'accent sur le droit des actionnaires à une information fiable, actualisée et pertinente, le rôle de l'indice de gouvernance dans la promotion de la culture de l'assessment parmi les opérateurs privés en Tunisie et la nécessité pour tous les agitateurs d'idées économiques du pays de renforcer l'éthique et la responsabilité sociétale de leurs entreprises. Il a aussi explicité les objectifs du CTGE, fixé son champ de prédilection et insisté sur son autonomie, gage de crédibilité auprès de toutes les parties prenantes de l'acte entrepreneurial dans un contexte international où les instituts de recherche, les agences de notation et les fondations sont le symbole de la vitalité, de la rigueur et du dynamisme de la société civile. Abondant dans le même sens, M. Taoufik Baccar, gouverneur de la Banque centrale de Tunisie, s'est d'abord réjoui de la création du «Centre tunisien de la gouvernance d'entreprise» qui traduit, dit-il, la volonté des capitaines d'industrie du pays de concilier le capital et le management, de prôner la responsabilité formalisée de tous les organes sociétaires, de diffuser une dynamique comportementale au niveau des ressources humaines et d'intégrer les normes internationales relatives à la communication, à la transparence et à la certification. A la fin de la conférence, le prix de la meilleure entreprise, prévu à l'occasion de l'inauguration du CTGE, n'a pas trouvé, d'après le jury, preneur digne de ce nom, ce qui en dit long sur le chemin de l'exemplarité, de la vertu, de l'assainissement et de la divulgation que doivent emprunter nos hommes d'affaires.