La demande du président de la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (CACI) invitant les Chinois à faire de l'Algérie une base de production a de quoi inquiéter les industriels de la Zone arabe de libre-échange (ZALE). En effet, si l'on en croit le portail du réseau des entreprises méditerranéennes econostrum.info, alors que tenait récemment Brahim Bendjaber, le président de la CACI, alors que se tenait un forum d'affaires algéro-chinois, aurait invité les hommes d'affaires chinois à venir investir en Algérie 'où ils bénéficieront des avantages de la législation algérienne''. Mais M. Bendjaber va plus loin, en souhaitant que son pays serve de base d'exportation de services chinois fabriqués en Algérie vers les pays de la Zone arabe de libre-échange (ZALE), du marché de l'Union européenne voire de l'ALENA (marché nord-américain, sachant que l'Algérie est liée par des accords de coopération à toutes ces entités, précise notre source. Quand on sait la puissance de feu industrielle des Chinois, cette invite risque de donner du tournis, supplémentaire, à nos industriels. Et ce d'autant plus que nos pouvoirs publics n'ont que très peu d'arguments pour contrer une telle décision, si jamais celle-ci était suivie d'effet. Car, par les temps qui courent, caractérisés par une érosion du pouvoir d'achat des citoyens, ces derniers ne peuvent que se ruer sur des produits bon marché 'La santé, on verra après !''. C'est inquiétant à plus d'un titre, surtout que nos marchés sont déjà envahis par des quantités de produits de l'Empire du Milieu.