«Il est important et même capital que la CNFCE ne se transforme pas en un club privé élitiste. La Chambre nationale des femmes chefs d'entreprise doit pouvoir drainer toutes les composantes du tissu entrepreneurial féminin et gagner l'adhésion de toutes les entrepreneures sur tout le territoire national soit sur les 24 gouvernorats», a déclaré Hédi Djilani, président de l'UTICA à l'occasion de la tenue de l'Assemblée générale ordinaire des Femmes chefs d'entreprise. M. Djilani a, à l'occasion, insisté sur le rôle des femmes chefs d'entreprise au même titre que les hommes dans la concrétisation du programme présidentiel pour les cinq années à venir, particulièrement au niveau de son volet économique et qui n'est pas des moindres. Il est essentiel de poursuivre les efforts en matière d'investissement, de développement entrepreneurial et de création de postes d'emplois. Le clou de l'AGE de la CNFCE qui, rappelons-le, est présidée par Faouzia Slama, a été la présentation d'une étude sur l'entrepreneuriat féminin lancée à l'initiative de la Chambre et qui a traité d'un échantillon de 96 entreprises dirigées par des femmes. L'étude a été basée sur trois critères : secteur d'activité, situation géographique et taille de l'entreprise. Les entreprises dirigées par des femmes sont, d'après l'étude, jeunes et dynamiques. Elles se caractérisent par une productivité élevée, une gestion financière saine et prudente et un positionnement stratégique dans le secteur des services et des TIC. Les femmes chefs d'entreprise sont pour la plupart des diplômées de l'université, mariées, mères de deux enfants et se sont engagées dans la vie entrepreneuriale suite à la naissance de leurs enfants. Est-ce à dire qu'une fois leur désir de maternité satisfait, les femmes se tournent vers l'entrepreneuriat, comme l'a signifié une nouvelle adhérente à la CNFCE ? La question trouvera peut-être réponse dans une autre étude du CNFCE.