La filiale informatique du groupe STUDI a réalisé, au cours de l'exercice 2005, un chiffre d'affaires de 2,1 millions de dinars, soit une augmentation de 18% par rapport à l'exercice 2004. Pour la Société Tunisienne d'Informatique pour l'Ingénierie «ST2I», 2005, l'année du treizième anniversaire, est aussi d'une nouvelle bonne performance. En effet, la filiale informatique du groupe STUDI (Société Tunisienne d'Ingénierie) a réalisé au cours de cette année un chiffre d'affaires de 2,1 millions de dinars, en hausse de près de 18% par rapport à l'année précédente (1,8 million de dinars). Et, chose importante, cette société de services et d'ingénierie informatiques -créée en 1992- réalise près de 50% de son chiffre d'affaires 43,8% à l'export, notamment en Afrique sub-saharienne. Outre la «ST2I», le groupe STUDI est composé en Tunisie de la Société Tunisienne d'Ingénierie (STUDI), un bureau d'études spécialisé en ingénierie, études, contrôles travaux et expertises, de STUDI International et d'une société immobilière au capital de 1,2 million de dinars. Mais ce groupe, créé en 1970, et qui emploie 521 personnes dont 32 ingénieurs, dispose également d'un bureau de liaison à Paris et d'une filiale en Afrique. Spécialisée dans les études et conception de systèmes informatiques, le développement d'applications et l'intégration de solutions, la télématique (la société a introduit les serveurs vocaux en Tunisie en 1995) et la géométrique, «ST2I» opère, outre en Tunisie, dans plusieurs pays africains (Mauritanie, Tchad, Mali, Niger et Côte d'Ivoire), en Europe (France, Allemagne, Espagne et Belgique) et au Canada.
A destination des pays du Nord, la Société Tunisienne d'Informatique pour l'Ingénierie fonctionne de plus en plus comme «un Centre de Ressources pour l'Europe et le Canada», a précisé Mme Amel Bejar, directrice générale-adjointe, lors d'un exposé en marge de la signature, le 10 novembre, d'un accord de coopération avec UBI France (Agence Française pour le Développement International des Entreprises) et le MOCI. Ce partenariat permettra de faire bénéficier les entreprises tunisiennes des produits et services de ces organismes en matière d'information commerciale. Un mode de coopération pour lequel cette SSII dispose des atouts idoines, d'après Mme Bejar. A Savoir, une «bonne connaissance des pays africains», la maîtrise des langues, une «plus grande facilité que les Européens pour les déplacements en Afrique», la «similitude du processus de développement de ces pays avec celui de la Tunisie», une «expertise certaine dans nos domaines de compétence, impliquant une bonne synergie avec les partenaires co-traitants», des «prix intéressants pour le client final», de «meilleures marges bénéficiaires pour les co-traitants» et l'éligibilité aux financements de la Banque islamique de développement (BID) et de la Banque africaine de développement (BAD) -ce qui n'est pas le cas des SSII européennes. En plus de ses marchés, «ST2I» cherche également à diversifier ses partenaires. La filiale du groupe STUDI, qui a déjà opéré en Algérie en association avec une entreprise espagnole, est actuellement positionnée sur plusieurs appels d'offres lancés dans ce pays en 2005 avec un partenaire sud-africain et des bureaux d'études canadiens.