La Tunisie se classe deuxième après la Chine en matière de redoublement des élèves selon une récente étude relative aux résultats des élèves de plusieurs pays au test PISA 2009 (Programme international pour le suivi des acquis des élèves) réalisée par l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), rapporté par le site e-orientations. Elle devance le Brésil (3ème), l'Uruguay (4ème) et la France (5ème). Selon ce rapport, redoubler une classe serait non seulement inutile pour l'élève, mais également coûteux pour la collectivité. Le journal Le Monde, qui a analysé la note de l'OCDE, y relève notamment que «les pays affichant un taux de redoublement élevé sont également ceux où les élèves sont les moins performants [et où] la relation entre le milieu socio-économique des élèves et leur performance est plus marquée». Le redoublement a un coût : l'OCDE estime que réduire le redoublement permettrait de diminuer d'autant «le financement d'une année supplémentaire de formation pour l'élève, mais aussi […] le coût pour la société de retarder d'au moins un an l'entrée de cet élève sur le marché du travail». I.N.