Comme nous l'avions indiqué, précédemment, certains noms circulent à propos des candidats aux postes ministériels dans le futur gouvernement de technocrates. Ainsi, d'autres noms de personnalités sont avancés pour certains portefeuilles. On citera, notamment, Hédi Mejdoub, pour le département de l'Intérieur qui est un administrateur confirmé, actuel chef de cabinet du ministre de l'Intérieur, Ali Laârayedh, et ayant occupé le même poste avec Habib Essid, titulaire du même poste au même département sous le gouvernement de Béji Caïd Essebsi. Il est également ancien de l'ENA et de l'Institut de Défense nationale. A noter, que le nom de Habib Essid est également proposé, mais il souffre du handicap d'avoir été ministre au sein du cabinet de M. Caïd Essebsi, ainsi que Abderrahmane Haj Ali, précédemment mentionné. Pour la Justice, c'est M Samir Annabi qui est pressenti, alors que pour les Finances, deux noms sont proposés, aussi. Il s'agit de Lotfi Mektouf, ancien de Harvard et expert auprès du FMI pendant 7 ans, très apprécié par la finance internationale, et Maher Chikhaoui, ancien directeur général à l'Inspection des Finances. Quant aux départements de la Santé et de l'Industrie, on citera MM. Noureddine Cherni, ancien inspecteur de la Santé et auteur de la réforme du secteur privé et public (en plus de Slim Ben Salah cité dans notre précédente info), et Khaled Kaddour, surnommé « Monsieur Energie » et à l'origine de plusieurs réformes dans le secteur tout en étant un ancien de l'Institut de la Défense nationale. Il est à souligner que ces personnalités sont soutenues par plusieurs partis dont notamment Ettakatol, Al Joumhouri, Nidaa Tounès et l'Alliance démocratique. L'UTICA soutient, pour sa part, la candidature de Khaled Kaddour. On continuera à informer nos lecteurs d'éventuelles nouvelles listes de candidats potentiels pour le futur gouvernement de compétences.