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Business News fête son anniversaire : l'histoire de nos dix ans
Publié dans Business News le 14 - 01 - 2018

La naissance sous la dictature, le tournant de la révolution, le changement de la ligne éditoriale, la résistance sous la troïka, les procès, les menaces, les injures, les gratifications, la reconnaissance, les félicitations. Les dix ans de Business News, qui fête aujourd'hui son anniversaire ont été tumultueux à l'image même de sa Tunisie natale durant cette période. Merci à tous nos lecteurs sans lesquels rien de tout cela n'aurait été possible. Retour sur ces dix années formidables passées avec vous, racontées par Nizar Bahloul, fondateur du journal.

C'est l'histoire d'un rêve et d'une passion qui ont commencé très tôt. Je suis né dans une famille modeste du quartier Lafayette à Tunis. Le père était dessinateur en architecture et peinait à trouver du boulot à causes des crises économiques à répétition durant les années 80-90. La mère, fonctionnaire, bouclait difficilement les fins de mois pour nourrir une famille de cinq personnes à charge et leur donner la meilleure éducation possible.
Ne plus être dépendant financièrement, ne pas revivre cette précarité, tout en gagnant son pain de sa passion étaient un objectif de vie. Et ma passion c'est le journalisme. A l'âge de 16 ans, je toque à la porte du magazine Réalités pour dénicher un job d'été. Peu importe ce qu'on me donnait, l'essentiel est qu'on me permettait de mettre un pied dans ce monde qui me passionnait tant. Bourguiba Ben Rejeb, Moncef Ben Mrad et Taïeb Zahar m'ont ouvert la voie. J'ai commencé comme coursier et je prétendais, déjà, pouvoir corriger les articles des journalistes de renom de l'époque et même en rédiger et réaliser des interviews. Je n'étais que lycéen et on m'a rapidement rappelé les priorités de la vie.
Dix ans plus tard, et plusieurs articles publiés dans les courriers de lecteurs ici et là, je reviens à la charge en frappant à la porte de Si M'hammed Ben Youssef, patron de Tunis-Hebdo et d'Al Akhbar qui a transformé le passionné amateur que j'étais en professionnel encarté que je suis. La presse est un média ouvert. Il est facile d'y entrer, difficile d'y rester. M. Ben Youssef, militaire par le passé, avait cette même passion, cette même hargne. Nous l'avons tous d'ailleurs. On ne peut pas être journaliste respectable si l'on n'a pas cette hargne. Je voulais faire comme lui et fonder mon canard. En dépit de ma précarité, et alors que je n'avais même pas le prix d'un café et d'un paquet de Cristal, j'ai déposé une demande en 2001 pour un mensuel spécialisé en technologies. Mépris net des autorités. Je n'étais pas le seul. L'Association des journalistes tunisiens dresse dans son rapport 2003 la liste des journalistes à qui on a refusé ce visa. Khemais Khayati, Khaled Boumiza et Zied El Héni étaient aussi « victimes » que moi, en dépit de leur expérience et notoriété.
Il fallait attendre son heure et gagner quelques galons. Je reviens à la charge en 2006 après avoir dressé le business plan d'un journal économique. Electronique cette fois, car il y avait un vide législatif et il fallait profiter de la brèche. Simple salarié à Réalités, je n'avais pas les moyens de mon ambition. Pour trouver les fonds, les investisseurs (Banques, sicars, business angels, vautours), étaient incontournables. Mon business plan avait cependant deux handicaps majeurs : « on ne peut pas te financer, si toi-même tu n'as pas de fonds ou quelque chose à hypothéquer ». Le deuxième obstacle était encore plus insurmontable aux yeux des investisseurs potentiels et je voyais le refus venir dès qu'on me posait la question : « Il se passe quoi si jamais tu écris quelque chose qui dérange le pouvoir ou la famille ? On risque bien de fermer le journal, n'est-ce pas ? ». La gestionnaire d'un célèbre fonds américain m'a proposé un million de dinars pour financer le projet à condition de le politiser, mais j'ai refusé catégoriquement. Né dans une famille de militants pour l'indépendance, je n'allais pas participer au retour de l'occupation sous une forme plus moderne.
Finalement, c'est quatre business angels qui ont accepté de prendre le risque de se lancer dans le projet d'un jeune Tunisien qui n'avait que son ambition et son expérience en journalisme (même pas en management) à faire valoir. Grâce à Taoufik Hbaieb, Karim Skik, Imed Mouaffak et Taïeb Zahar, le tour de table est réalisé, Business News pouvait voir le jour. En 2007, une S.A. au capital de 100.000 dinars est créée (pour une meilleure transparence de gestion) et on se mit d'accord pour qu'il n'y ait pas d'ingérence dans la ligne éditoriale, chose qui fut religieusement respectée. Deux ans plus tard, M. Hbaieb m'a cédé ses actions sans chercher à prendre un quelconque bénéfice.

Il fallait trouver un nom et une charte graphique et ce fut le travail de TH Com. Il fallait créer la plateforme selon les dernières normes technologiques et c'était l'œuvre de Karim Skik. Il fallait assurer un lobbying auprès des politiques et des annonceurs et c'était la mission de Taïeb Zahar et Imed Mouaffak. L'aventure a débuté et le projet a commencé à prendre forme.
La naissance officielle du journal était planifiée pour le 15 janvier 2008 et elle s'annonçait risquée. Les indicateurs n'envoyaient pas de bons signaux. C'est l'agence tunisienne de l'Internet (ATI - mère du célèbre censeur Ammar 404) qui décide si oui, ou non, on pouvait naitre. Le pouvoir de l'époque regardait d'un très mauvais œil les médias, surtout les francophones parmi eux, et n'hésitait pas à censurer ceux qui risquaient de le déranger. Choisir un nom de domaine en « .com » ou « .net » pour un journal tunisien était suspect et mal vu. Choisir un nom de domaine en « .com.tn » (la terminaison directe en « .tn » était alors interdite) voulait dire être dépendant de l'ATI et c'était à elle de décider de l'heure de votre naissance après avoir vérifié à la loupe le contenu du site et consulter, on ne sait qui, si un journal électronique tunisien pouvait naître. Le feu vert fut donné le 14 janvier 2008 à 17 heures, Business News est né ! Sa mort pouvait être, cependant, décidée à n'importe quel moment, il suffisait d'appuyer sur un bouton à l'ATI, nos serveurs devaient être obligatoirement hébergés en Tunisie chez Tunisie Telecom via un FSI local et il nous fallait passer par Topnet pour la moindre intervention physique sur nos serveurs.
Les principaux organes d'information politique de l'époque s'appelaient La Presse, Le Temps, Le quotidien, la TAP, Echourouk, Assarih, Al Hadath. La langue de bois le disputait à la flagornerie du pouvoir en place ou l'injure et le dénigrement de l'opposition. Il fallait trouver une place dans ce paysage médiatique en apportant un sang neuf et un style nouveau, sans pour autant « déranger » le pouvoir en place et risquer la censure du journal à l'instar de ceux fondés par des Tunisiens de l'étranger. Le business model choisi est exclusivement basé sur la publicité. Il était impossible de faire du contenu payant et il était, pour nous, hors de question de quémander des subventions étrangères.

Dès 2009, l'oiseau a commencé à prendre son envol grâce à des informations et des analyses exclusives rédigées dans un ton nouveau et décalé par rapport à ce qui est produit localement, mais aussi grâce à des annonceurs qui cherchaient à encourager l'initiative. Les recettes n'étaient souvent pas suffisantes (elles ne le sont toujours pas), par rapport aux charges sans cesse croissantes, mais il fallait assurer et payer les journalistes. Mon salaire ? Aux oubliettes, peu importe que mon ex-épouse assure les menues dépenses du foyer et de notre bébé, l'essentiel était que le journal ne s'arrête pas en plein envol.
Comparé aux journaux francophones occidentaux, Business News n'avait rien d'extraordinaire à vrai dire, et plusieurs de nos détracteurs ne cessent de nous le rappeler. Sauf que le pouvoir de l'époque tenait le paysage médiatique d'une main de fer et refusait toute extravagance copiée chez les démocraties occidentales. Les avertissements se multipliaient, surtout que l'on a refusé net d'injurier l'opposition, comme on nous l'a demandé, ou de participer à la campagne Ben Ali 2014. N'était-ce la Révolution, Business News n'aurait pas survécu ou, du moins, avait de faibles chances de survivre. Il fallait du courage et de la persévérance pour ne pas céder aux sirènes de l'émigration dans un des pays du Golfe où l'on gagne l'argent plus facilement ou à l'argent encore plus facile des subventions étrangères.

2011, Ben Ali est parti, le pays fait sa révolution et Business News accompagne le tournant en entamant une nouvelle expérience. Le couvre-feu nous a appris à diffuser l'information en temps réel et à distance depuis nos domiciles. Il fallait entre-temps assurer le backoffice des tentatives de piratage. Il fallait ensuite apprendre ce qu'est la réactivité instantanée et s'assurer que les journalistes soient polyvalents, aussi bien au bureau que chez eux, tout en respectant le code du travail et le volume hebdomadaire de travail. La liberté d'expression, découverte avec la révolution, imposait la réactivation de la rubrique « commentaires » (et les charges financières qui vont avec) pour permettre aux lecteurs de s'exprimer et d'interagir avec nos articles. C'est presque le plus naturellement possible que la ligne éditoriale a été modifiée pour transformer le journal économique en un journal politique défendant en premier lieu la justice et la liberté d'expression, mais aussi la laïcité et le libéralisme.
Le chef d'orchestre, qu'est le rédacteur en chef, avait vraiment du pain sur la planche. Il fallait « inventer » un autre modèle avec une équipe de journalistes, de modérateurs et de rédacteurs en chef travaillant 24/7 pour assurer cette réactivité instantanée. Au lieu d'un rédacteur en chef et d'une équipe de journalistes, comme fonctionnent les rédactions, Business News a désormais trois rédacteurs en chef. Marouen Achouri, Synda Tajine et Ines Oueslati (remplacée ensuite par Ikhlas Latif) ont assuré ce nouveau job, inédit dans le paysage médiatique tunisien.

Entre temps, les élections ont eu lieu, les islamistes ont accédé au pouvoir. La donne politique a changé, mais pas notre ligne éditoriale et, en priorité, cet idéal de justice. Plusieurs Tunisiens confondaient liberté avec anarchie et révolution avec potences et injustices. Les dirigeants du CPR (parti de l'ancien président Moncef Marzouki) en faisaient leurs fonds de commerce et, sous prétexte de révolution, tenaient à mettre tous les «azlem » dans le même sac. Peu importe les injustices que pourraient subir ceux qui ont travaillé et réussi sous Ben Ali, on les considérait tous comme azlem bons pour la « potence ». Peu importe que beaucoup de ministres et hauts dirigeants aient servi l'Etat et freiné la dictature et/ou la cupidité de la famille régnante, on cherchait leur exclusion totale de la vie publique. Business News devait dès lors lutter sur deux fronts. Par moments, à partir de janvier 2012, on ne faisait plus du journalisme, mais du militantisme pour lutter contre l'islamisme rampant d'Ennahdha et l'injustice flagrante que cherchait à imposer le CPR. Défendre cette laïcité et cet idéal de justice était tout simplement notre moteur quotidien.
Alors que la « dictature » ne nous envoyait que des avertissements, la « démocratie » de la troïka est passée directement à l'acte avec des « droits de réponse » humiliants, au début, et des procès à répétition ensuite. On se rappelle encore des procès intentés par cet ambassadeur qui fut accusé (témoignages à l'appui) avant la révolution d'avoir détourné les salaires d'employés précaires de son ambassade, devenu soudain, après la révolution, victime de la famille de l'ancien régime. Il les a tous perdus, jusqu'à la cassation. On se rappelle encore de la Sihem Ben Sedrine, grande amie de Moncef Marzouki et des islamistes, qui multipliait les recours judiciaires pour servir ses maîtres de la troïka. Sa tentative, de nous faire taire et de ne plus parler de ses casseroles, de ses magouilles politiques avec la troïka et quelques puissances étrangères fut vaine. SBS est battue en première instance et l'appel est prévu pour ce 24 janvier après quatre ans de procédures judiciaires. Salim Ben Hamidène utilisait l'appareil de l'Etat et tordait le cou aux dossiers pour nous créer une affaire de toutes pièces. Passer devant le tribunal, en même temps que des voleurs et assassins, peut paraitre humiliant. Devant les juges, le journaliste est seul, mais il reste habité par cette passion et cette fierté du devoir accompli. L'humiliation qu'on nous voulait s'est transformée en honneur. Alors qu'elle cherchait à nous faire taire, la troïka a insufflé en nous un sang nouveau de résistance.

Avec le pouvoir actuel, les rapports sont certes moins conflictuels, mais Business News doit faire face à d'autres obstacles pour survivre les dix prochaines années. La crise économique frappe partout et ne ménage pas la presse écrite, qu'elle soit électronique ou imprimée. Le business model d'un journal, dont les recettes sont exclusivement basées sur la publicité, n'est plus viable à cause de la concurrence des géants Google, YouTube et Facebook. Encore une fois, il faudrait se réinventer. Le problème n'est pas spécifique à la Tunisie et il touche tous les pays, comme nous l'ont rappelé des formateurs chevronnés invités par l'ambassade de France à Tunis spécialement pour accompagner les managers de médias tunisiens dans cette transition démocratique. Il n'y a pas de recette miracle. Mais il y a quand même ce miracle quotidien de se lever le matin et de vouloir répondre aux attentes des lecteurs en leur fournissant une information fiable pouvant leur servir. Cette passion qui nous anime, à tout instant de la journée, de donner, d'informer, d'accomplir son devoir, de relever le challenge et de défendre ses idéaux de justice, de laïcité et de voir son pays rejoindre les grandes démocraties et les nations développées. Peu importent les procès, le dénigrement, l'injure et ce que disent tous ceux qui nous cassent, juste parce que nous défendons nos idées. Nous voulons continuer le challenge, avec et pour nos lecteurs, pour les dix années à venir.

Un grand merci à tous ces lecteurs, toutes tendances confondues ceux qui nous louent ou ceux qui nous dénigrent, car sans eux, tout cela n'aurait pas été possible ;
Un grand merci aux actionnaires-fondateurs, Karim Skik, Imed Mouaffak, Taïeb Zahar et Taoufik Hbaieb ;
Un grand merci aux premiers clients qui ont cru au projet avant même sa naissance Mohamed Garbouj, Walid Loukil et Marouen Mabrouk ;
Un grand merci à mes parents Raouf et Radhia et mes amis Khemais Khayati, Hédi Hamdi, Khaled Boumiza, Abdelaziz Djilani, Mongi Khadhraoui, Nedra Tlili et Samir Belhadj qui n'étaient jamais avares en conseils de mangement et de pratiques commerciales et rédactionnelles à la naissance ; à Imen mon ex épouse et mère de mes enfants qui a fait grandir avec moi le bébé BN ;
Un grand merci à Insaf Boughdiri qui assurait avec moi le contenu des premiers jours et Imed Ben Hamida qui assurait les caricatures ;
Un grand merci à mes cadres Ihsen Belhadj Ali, Fatma Ouerghi, Marouen Achouri, Synda Tajine, Ikhlas Latif, Imen Nouira et toute mon équipe actuelle de secrétaire de la rédaction, de journalistes et de modérateurs qui font fonctionner le journal ; A Karim Skik, Anis Ben Ali et toute leur équipe d'ingénieurs qui font que cette machine tourne, soit fluide et rapide et résiste au flux et au piratage ;
Un grand merci à Moncef Bedda et Noureddine Hlaoui, les deux rédacteurs en chef des premiers jours ; à Ines Oueslati, Dorra Meziou et les dizaines de journalistes passés par BN, y compris Radhouane Somai et Monia Ben Hamadi, qui nous taclent après leur départ, mais ont beaucoup donné au journal pendant leur présence.
Sans tous ces gens-là, Business News n'aurait jamais atteint ce dixième anniversaire, n'aurait jamais eu cette notoriété, ne serait jamais devenu un média mainstream, ne serait jamais devenu un média aimé et apprécié, craint et détesté.
Sans un travail acharné et obstiné, sans une équipe soudée comme une véritable famille, et sans un conseil de la rédaction tenu religieusement toutes les semaines, souvent déchaîné et houleux, Business News ne serait rien.
Contrairement à ce qu'on dit, Business News n'est pas Nizar Bahloul, Business News c'est tout ce monde que je viens de citer et, à leurs têtes, nos dizaines de milliers de lecteurs qui nous suivent tous les jours et nous donnent tout ce bonheur.


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