Les allergies du printemps suivent une courbe ascendante, favorisées qu'elles sont par des facteurs climatiques et environnementaux. C'est durant la période des fleurs et des papillons blancs que le calvaire des personnes souffrant d'allergie saisonnière atteint son paroxysme. Ces personnes aspirent autant d'allergènes que d'air. Des corps microscopiques s'infiltrent, en effet, dans les narines, la bouche, et même dans les yeux pour déclencher, aussitôt, des désagréments pénibles à vivre au quotidien. Il faut dire que l'allergie du printemps suit, depuis quelques années, une recrudescence remarquable. Une évolution qui revient à moult facteurs d'ordre climatique et environnemental. Le réchauffement climatique influe sensiblement sur le cycle des saisons et sur la durée des saisons de transition, dont le printemps. En Méditerranée, et particulièrement dans les pays de la rive sud, le printemps a commencé de donner de ses effluves floraux dès la deuxième quinzaine du mois de février alors qu'il est censé démarrer au mois de mars. En Tunisie, le climat allergène a dominé la saison hivernale, durant laquelle le mercure a enregistré des températures très hautes comparées à la moyenne. En janvier, par exemple, les températures à Tunis ont oscillé, le plus souvent, entre 18° et 20°C. Ajouté à cela une pluviométrie rarissime, ce qui favorise la prolifération des allergènes, notamment le pollen, la poussière et, par conséquent, les acariens. Allergies, rhinite et asthme Ainsi, les personnes souffrant d'allergies saisonnières endurent les répercussions de tels changements climatiques. Ils sont contraints de supporter tous les désagréments qui s'ensuivent durant une période plus longue que d'habitude. Encore faut-il souligner que parmi les désagréments dus à l'allergie saisonnière l'on note la rhinite allergique. Cette maladie se caractérise par des démangeaisons oculaires, le rhume — ou le rhume des foins —, la fatigue, etc. Ces gênes se trouvent, même, amplifiées à cause d'autres facteurs environnementaux. Les allergologues ne cessent de recommander à leurs patients des gestes préventifs et salvateurs, comme le fait d'éviter l'usage des tissages synthétique et en laine, comme les tapis, les couvertures en velours synthétique, les vêtements en laine, etc. Les personnes souffrant d'allergie ont intérêt à éviter les animaux de compagnie, notamment les chats, les chiens et les oiseaux et à veiller à aérer leurs maisons au mieux afin d'éviter la formation des moisissures. Il convient, aussi, de prendre au sérieux cette maladie récurrente et de se conformer aux consignes du médecin traitant, et ce, afin de réduire le risque d'asthme, surtout que près de la moitié des personnes atteintes de rhinite allergique souffrent d'asthme.