A l'orée de l'élimination du onze national au Mondial sud-africain, certaines personnes ont fouillé dans leurs souvenirs pour faire ressurgir sur la scène quelques histoires qui ont, soi-disant, porté préjudice à l'équipe de Tunisie en 2002, à l'aube du départ de la sélection nationale au Mondial du Japon. Il y a quelques jours, M.Belhassen Fekih, ex-président de la FTF à cette époque, déclarait sur les ondes d'une chaîne de télévision que le capitaine de l'équipe Chokri El Ouaer avait été manipulé et avait subi des pressions pour ne pas participer au Mondial. Une déclaration surprenante, surtout que l'ex-portier international avait mis un terme à sa carrière aussitôt, suite à une blessure. El Ouaer souffrait, en ce temps-là, de maux au dos et ne pouvait donc plus continuer à jouer ni dans son club ni en équipe de Tunisie. Les déclarations de M.Belhassen Fekih visent une personne influente de notre football, ce à quoi El Ouaer a tenu à répondre : «Ce ne sont pas quelques responsables qui m'ont influencé ni encore la personne visée par l'ex-président de la fédération qui m'a demandé de ne pas aller au Mondial. Ce ne sont que des allégations et de la pure imagination. Cette décision est strictement personnelle et était liée à mon état de santé. Au contraire, la personne visée par M.Belhassen Fekih m'a toujours soutenu durant ma carrière. Personne ne m'a influencé. Pour rien au monde, je n'aurais manqué une seconde participation au Mondial. De là à affirmer que j'ai été manipulé, je n'en reviens sincèrement pas. J'ai quand même ma personnalité et je répète encore une fois que mon état de santé m'a dicté de ne pas aller au Mondial 2002 pour ne pas faire ces matches de trop». La déclaration de l'ex-portier international est claire et El Ouaer assume pleinement ses responsabilités.