Le concert de la troupe nationale de musique a été suivi par une audience enchantée par une musique tunisienne raffinée qui témoigne d'un riche héritage artistique jalousement préservé par cette troupe qui annonça la couleur en interprétant un morceau intitulé « Horria ». Puis ce fut le passage de Adnane Chaouachi qui, accompagné par le maestro Abderahmane Ayadi, nous fait découvrir sa passion, celle de la musique, celle qui émane directement du cœur, et qui nous touche, nous spectateurs. Il nous plonge dans cette ambiance tunisienne avec ses succès « Aini », « Rayhane » et Ellila »… dans diverses émotions. Rihab Sghaier prend par la suite la relève pour nous faire écouter différentes facettes de sa musique. Des rythmes magiques joyeux mais parfois mélancoliques et une parfaite symbiose entre la chanteuse et le public. Tous les ingrédients d'une soirée réussie. De temps à autre, le public vibre avec ses tubes « El Ansar » et des reprises d'Ali Riahi et Saliha. Ce spectacle en couleurs est en soi un voyage à la découverte de la chanson tunisienne avec la voix de Noureddine Béji qui émerveilla le public par sa présence inégalable, son timbre si particulier et sa présence scénique. Noureddine excella ce soir en interprétant un poème d'Aboul Kacem Chebbi « Laka El Oueil », puis « El Hadhra ». Lui succédant, Chokri Amor Hanachi émerveilla le public en interprétant un cocktail de ses derniers succès. Puis ce fut la clôture avec Faiza Mahrsi qui ne s'arrêta pas de bouger sur la scène en entraînant le public dans une rythmique effrénée et de vieux succès dont « Allalah » qui enflamma la scène.