• Augmentation de la prime de transport • Exonération des droits de douane pour les voitures importées • Amélioration des conditions de travail Les inspecteurs de l'enseignement de base avaient reconnu à la grève de correction des copies d'examens de la sixième année de l'enseignement de base. Durant ce débrayage du premier jour aucune copie n'a été corrigée dans 8 centres d'examens. Les correcteurs et les inspecteurs avaient adressé une motion commune au ministère de l'Education pour lui rappeler les revendications demeurées sans suite et sans concrétisation depuis l'automne dernier. Comme, les enseignants ne peuvent procéder à la correction des examens en l'absence d'inspecteurs, et que le ministère n'avait pas encore réagi aux protestations des enseignants et des inspecteurs, la grève a connu un fort succès. En sauve qui peut, les pourparlers ont été instamment repris de sitôt. Le ministère de l'Education ne pouvait se permettre de participer, quoique indirectement à l'échec de la fin de l'année scolaire. La correction des copies a repris. Après cette grève réussie, le syndicat général des inspecteurs de l'école de base a pu conclure avec le ministère un accord qui permet de satisfaire la majorité des revendications des inspecteurs. Quelle est la teneur de cet accord ? Qu'apportera-t-il de nouveau ? Concernant, les frais de transport, il a été décidé d'activer le règlement des montants bloqués dans les différents commissariats de l'éducation avant la fin de l'année 2013. La prime kilométrique sera révisée dans le cadre des négociations sur le statut des inspecteurs. Le dialogue doit s'achever avant la fin du mois de septembre prochain et entrer en application avant janvier 2014. Une commission mixte sera formée entre le syndicat et le ministère de l'Education, pour préparer un dossier technique qui sera soumis aux services compétents pour permettre aux inspecteurs de bénéficier d'exonération des droits de douane sur l'importation de voitures personnelles, d'autant plus qu'ils utilisent ces voitures dans leurs déplacements professionnels. Cette opération devra s'achever avant la fin du mois de Juin 2014. Il a été convenu d'augmenter la prime kilométrique de déplacement pour atteindre les 400 millimes par kilomètre. Dans le volet des primes, il a été convenu, d'accorder une prime de 30 dinars par mois, sur deux tranches, la première le 1er septembre prochain et la seconde au mois de Janvier 2014. Par ailleurs, la prime rurale sera accordée aux inspecteurs exerçant dans des arrondissements où sont situées des écoles rurales. Les négociations sur ce point devront s'achever à la fin du mois d'octobre prochain. Une prime spéciale sera servie en deux tranches, la première de 40 dinars et la seconde de 45 dinars. Le chapitre des promotions professionnelles n'a pas été occulté. Pas moins de 35% des candidats au grade de 1er inspecteur des écoles primaires seront promus, conformément à des mécanismes et critères qui seront fixés par le dialogue avant la fin du mois d'Octobre prochain. Désormais, les promotions se feront, automatiquement après quatre ans d'ancienneté. Par ailleurs, la circulaire relative aux mutations des inspecteurs devra être promulguée avant le 15 juillet courant. Quant aux résultats de ce mouvement ils seront connus avant le 15 août prochain. Pour le recrutement des inspecteurs, il a été convenu de revenir au système de formation durant deux ans ainsi que la révision du contenu de la formation de base. Le statut des inspecteurs tant attendu, fera l'objet de négociations qui devront s'achever avant la fin du mois de septembre prochain. Le grade de premier inspecteur hors classe sera créé. Quant aux conditions de travail, elles devront s'améliorer. Enfin le syndicat général des inspecteurs de l'école de base sera associé dans toute action de révision ou réforme du système éducatif tunisien. Cette expérience de négociations sous la pression des évènements et de l'obligation d'achever l'année scolaire dans les meilleures conditions a porté ses fruits pour les inspecteurs de l'enseignement de base. Il faut dire, qu'avant ces inspecteurs, leurs collègues enseignants de l'école de base et du secondaire avaient eu gain de cause.