L'environnement laisse à désirer à Tunis, la capitale qui draine dans certains endroits des saletés. Un signe qui ne demande pas de loupe pour être vu puisqu'on peut le sentir aussi. En somme, Tunis a du mal à améliorer son environnement. Les ordures se confondent aux décors qui jonchent les rues, les grands boulevards, les marchés et autres places publiques. Une virée du côté de la placeMongi Bali tout près de la gare ferroviaire atteste cet environnement très dégradé dans cet espace de la capitale. Pourtant cette place était un petit parc avec ses jardins fleuris. Tout a changé! . Zoom sur cette grande place . Il est 11h. Le soleil pointe d'ores et déjà son nez. Il fait chaud en cette journée d'automne. Mais cela n'a pas empêché les citoyens de sortir. Cette place grouille de monde. Une véritable marée humaine envahit l'espace. Des vendeurs de friperie, de boucles d'oreilles, de faux smartphones, de culottes, de collants, robes, chargeurs de téléphones aux petits restaurateurs de méchoui et de merguez , ,le spectacle est déplorable et désolant. La saleté vous agresse dès que vous mettiez le pied dans ce coin de la capitale.Des bouteilles en plastique, des canettes, des sachets, des restes de sandwichs, des gobelets jetés un peu partout, sur les trottoirs, sur les bancs. C'est une véritable ceinture de saletés de toutes sortes, des amoncellements d'ordures, des bouteilles sont jetées çà et là. Cette place édifiée en hommage à un grand scout a perdu sa beauté, sa propreté et son image d'antan. Elle n'est plus ce qu'elle était.. L'hygiène n'a pas de place parmi les autres règles que les commerçants sont tenus de respecter. Peine perdue. La propreté est la dernière préoccupation des marchands. Attirés par le gain, rien que le gain, ces commerçants sans scrupules ne se soucient point de l'environnement ambiant.Une fois que le marché «tire à sa fin», ces derniers laissent à même le sol, etsur n'importe quelle place, les résidus de leurs marchandises et autres articles de tout acabit. Des jeunes, des adultes et beaucoup de femmes sont attirés par ces marchands de friperie. Déjà dès 8h00 du matin, l'affluence est grande chez ces marchands à tel point que certains en ont fait leur gagne-pain quotidien. C'est devenu un véritable secteur à part. Dans « ce souk » sauvage règne impunément la trivialité de langage, les bousculades à gogo,l'arnaque sur les prix et la qualité douteuse des produits et des marchandises fourguées aux plus naïfs des acheteurs.Chez les femmes surtout, nombreuses sont celles qui préfèrent se rendre à cette grande place pour chercher des vêtements à bas prix.Cela s'explique, selon l'explication d'une jeune dame, par le fait que ces vêtements sont moins chers. Mais aussi, chacun peut y trouver pour son compte. Cependant, nombreux sont ceux qui se demandent si ces vêtements n'ont pas d'impact sur la santé à cause des produits par lesquels ils sont conservés. Car, on retrouve ces dessous entassés n'importe comment sur les marchés, avec l'odeur parfois nauséabonde de certains produits. Des produits frais sont vendus à même le trottoir, exposés au soleil des heures durant à des prix défiant toute concurrence. Les vendeurs mais surtout les consommateurs défient le bon sens. C'est le cas de ces vendeurs de merguez qui polluent l'atmosphère . On s'est demandé d'ailleurs comment les ménages procèdent à l'achat de ces produits alimentaires tout en sachant que l'hygiène est quasimentabsente. Les autorités compétentes notamment la municipalité de Tunis et le service d'hygiène doivent –elles fermer les yeux face à ce qui devrait être inscrit comme problème de santé publique ? Le ministère du Commerce, à qui revient la mission de contrôler ce marché parallèle a du mal à faire face à ce fléau ! Tous les jours, c'est le même spectacle: des gens, venant de plusieurs coins, prennent d'assaut l'endroit, en quête d'une affaire ou d'un achat d'un produit low cost. Un spectacle désolant et révoltant qui prospère ailleurs aussi et au su et au vu de tout le monde ! Il est temps de mettre de l'ordre dans cette belle place de la capitale et la préserver de toute anarchie qui nuit en fait à l'image de notre chère capitale