Affaire Mourad Zeghidi et Borhene Bessaies : Nouveaux développements    Tunisie – Les bâtonniers en appellent au président de la République    El Fouladh : La joie de la libération est de courte durée, 7 mandats de dépôt tombent    La STB affiche de solides performances au 1er trimestre et avance dans l'exécution de son plan    L'UBCI adhère officiellement au programme « ADAPT » et devient partenaire stratégique de l'Agence Italienne pour la Coopération au Développement (AICS)    Inauguration de la filiale tunisienne des Laboratoires Théa    Tunisie – Séisme de magnitude 2.3 à Gafsa    Wataniya : La boulette de dimanche coûtera cher, la Direction tient les coupables    Tunisie – METEO : Des températures nocturnes atteignant 32°    Revendications des boulangers tunisiens pour sauver leur secteur    Abir Moussi : ils essaient de m'enterrer vivante !    Nouvelle composition de la direction nationale d'Arbitrage    Le roi Charles III dévoile son premier portrait officiel    EST - Al Ahly : Demain, mise en vente des billets    Les pâtisseries traditionnelles libérées du fardeau des taxes    Carthago Delenda Est : la locution imprimée sur le T-shirt de Zuckerberg qui a offensé les Tunisiens    France : ils servent du porc pour empêcher les SDF musulmans de manger, on en est là…    Siliana: Un mort et cinq blessés dans un accident de la route    Festival de Carthage: Les préparatifs avancent à grands pas    Coupe Arabe : Le Qatar accueillera les 3 prochaines éditions    Sécurité et souveraineté alimentaires en Tunisie | L'objectif : répondre aux besoins du citoyen par nos propres ressources    La société Ciments de Bizerte arrête la production de clinker    Pourquoi | Ça n'arrive pas qu'aux autres…    Report de l'audience de l'avocate tunisienne Sonia Dahmani à lundi prochain    Célébrez la fête des mères avec Ooredoo et gagnez 10 000 DT !    Mark Zuckerberg : Carthage doit être détruite !    Tunisie: Le t-shirt de Mark Zuckerberg enflamme les réseaux sociaux    À la Galerie Selma-Feriani : Image, récit et représentation    Vient de paraître – «Kef Al Ajayeb » de Bahri Rahali : Le mont des merveilles !    «Revival», nouvel album de Gultrah Sound System : Une authenticité renouvelée    Vient de paraître: Des sardines de Mahdia à la passion des mathématiques de Béchir Mahjoub    Aéroport Tunis-Carthage : Un passager arrêté avec un pistolet cachée dans sa valise    Le gouvernement présente de nouvelles législations sur les congés parentaux    FARK : Ghazi MABROUK    Le pain ou la clé - Une métaphore du quotidien en Tunisie    Tunisie : l'AMA retire les sanctions, le sport reprend son souffle    MEMOIRE : Fatma Kilani JRAD    Abdelaziz Kacem: De «Genocide Joe» à Meyer Habib, dit «Le Phacochère»    AVIS D'APPEL D'OFFRES N° 06/2024    "Il faut imaginer Sisyphe heureux"    USA : Un milliard de dollars d'armes destinées à Israël en cours d'approbation du Congrès    Le Drapeau Tunisie de retour à l'intérnational avec la fin de l'affaire Antidopage    L'Agence mondiale antidopage lève les sanctions infligées à la Tunisie    Des artistes Tunisiens au Québec en Tunisie dans une exposition conjointe à Montréal    Habib Touhami: La politique américaine au Moyen-Orient et le sionisme chrétien    Tunisie : enquête ouverte sur l'incident du drapeau national    Décès du premier patient ayant subi une greffe de rein de porc    De la ligne de but à la ligne de conduite : Entraîneur de gardiens, un poste à part entière    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Main basse qatarie sur la Tunisie avec l'aide de la Troïka: de la Révolution à la trahison, de l'indépendance à la wahhabisation
Publié dans L'expert le 05 - 01 - 2012

Et si la révolution tunisienne était tout simplement un coup d'Etat de palais qui a mal tourné et le prélude de la mise en place d'un processus institutionnel de colonisation du pays sus l'égide de l' Administration américaine ?
De même qu'on est droit de considérer que la matrice politique et institutionnelle actuelle a toutes les caractéristiques d'un coup d'Etat institutionnel dans le sens où les électeurs tunisiens n'ont pas voté pour des élections législatives et encore moins pour élire un nouvel exécutif fût-il de transitition. Il y a tout lieu à penser qu'il y a une véritable tentative d' O.P.A. sur la Tunisie orchestrée par le triumvirat constitué d'Ennahdha, CPR et Ettakatol sous l'égide du couple américano-wahhabite. Depuis la chute de Ben Ali, un seul sujet a dominé la vie tunisienne est que vont faire les islamistes ?
Comme s'ils étaient le messie attendu! Ou plutôt les perspectives alléchantes de la manne qatarie que la secte d'Ennahdha faisait miroiter à la masse tunisienne ne constitue une véritable planche de salut. Comme si cette principauté-confetti est devenue un argument électoral qui vaut son pesant d'or noir! Le Qatar a fait et continue à faire de l'ombre à la Tunisie. Son nom est aujourd'hui sur toutes lèvres. Sa chaîne de propagande d'Al Jazira innonde les foyers tunisiens et colonise les esprits en instillant dans leur cerveau le poison mortel de l'idéologie wahhabite. Le Qatar en attendant de devenir le vrai maître politique du pays téléguidé par l'Administration américaine, est devenu aujourd'hui le vrai maître médiatique du pays et son aumônier. Il sponsorise et arrose à tout venant et pas seulement la secte d'Ennahdha. Après le système népotique et clientéliste de l'ancienne mafia nationale de Ben Ali-Trabelsi s'ouvre en Tunisie une nouvelle ère mafieuse et antinationale. A N'en pas douter que le projet de nomination d'un Qatari à la tête de la diplomatie tunisienne probablement avec l'aval des Américains est d'un point de vue politico-juridique la preuve du processus de vassalisation et de la mise sous protectorat qatari de la Tunisie. Les Tunisiens par leur vote en faveur de la Troïka ont scellé la mort de leur indépendance nationale.
Depuis le 14 janvier 2011, et cette phase inique et grotesque de transition, une révolution n'a pas besoin de transiter en principe, est symptomatique du la mise en place d'un processus visant surtout à casser la dynamique révoluitionnaire. Tant les 2 gouvernements de transition que toutes ces instances autoproclamées ont servi plutôt d'alibi, de subterfuge, une grotesque mise en scène pour préparer insidieusement le terrain à la mise sous tutelle de la Tunisie au profit du Qatar par la Troïka locale interposée. Le projet avorté de la présence de l'Emir du Qatar à l'inauguration des travaux de cette assemblée constituante du nouveau Protectorat tunisien est loin d'être politiquement neutre. Elle signifie l'annonce du rattachement du pays au pouvoir du prince qatari. Quant au scrutin électoral et ses modalités, qui pourrat dire qu'il a été conforme à l'esprit et aux règles de la démocratie ? Personne. Il s'agit tout simplement d'une mascarade et une parodie électorale pour abuser de la naïveté du peuple tunisien. Faire croire en faisant semblant d'agir, autrement dit un saupoudrage pernicieux pour tromper la vigilance citoyenne.
Le spectacle offert est d'une incurie politique et intellectuelle pathétique et indigne d'un peuple qui s'est indigné et connu pour ses élites mises à l'écart du destin politique de pays. Ennahdha et ses comparses ont pu réaliser sans coup férir le scénario conçu par l'Administration américaine financé par les qataris qui couvait de son regard les félons islamistes tunisiens et qui était la première à se réjouir du succès de sa pièce rocambolesque et guignolesque. Aussi bien juridiquement que politiquement la volonté du peuple tunisien n'a pas été respecté. L'absence même de recours judiciaire pour invalider ledit scrutin pour des raisons évidentes: origine des sources de financement des partis, non-respect des prérogatives assignées à la constituantes initialement sont autant de motifs valables et sérieux pour motiver une telle procédure. Il ne s'agit pas de raison d'Etat dans le cas d'espèce qui peut déligitimer un tel recours, il s'agit de l'intérêt supérieur des commanditaires qui ont noyauté et infiltré aujourd'hui toutes les institutions du pays. Curieusement tous les recours contre les dérives électorales commises par Ennahdha n'ont pas abouti. Le manque de l'instance électorale à ses obligations de police en est la parfaite démonstration que le jeu démocratique a été biaisé et détourné au profit des mercenaires locaux agissant pour le compte de leur donneur d'ordres et bailleur de fonds américano-wahhabite. Les tunisiens en votant soi-disant pour une constituante ont surtout votépour une assemblée parlementaire chargée d'élaborer le processus de la qatarisation de la Tunisie. Si tel n'était pas le cas, pourqioi la constituante se comporte-t-elle comme une assemblée avec des prérogatives législatives ?
Alors qu'en bone logique juridique et dans l'absolu, elle devrait 'élaborer la nouvelle constitution et le gouvernement actuel de transition le soin de gouverner jusqu'aux prochaines élections législatives. D'autant plus que ledit gouvernement a une légitimité apparente factuelle à défaut de légitimité politique tandis que celui que conconcte la Troïka sous l'égide qataro-américaine n'a aucune légitimité institutionnelle et surtout qu il n' est pas en droit de solliciter un quelconque pouvoir ou détenir un esrsatz de pouvoir de la part de la constituante qui n'est aucunement habiltée de par ses statuts à lui voter les pleins pouvoirs. Sa supposée légitimité politique ne lui confère aucune légitimité juridique. Les électeurs tunisiens n' ont pas voté pour la désignation d' un nouveau gouvernement de transition auquel cas on aurait commencé par voter pour une nouvelle assemblée nationale législative. Ce qui n' a pas été l'objet du scrutin du 23 octobre 2011 que la Troïka s'efforce de le vider de son contenu et de faire passer ces élections pour des éléctions législatives. Cet amalgame coupable que la Troïka entretient entre les élections législatives et les élections pour la constituante est la parfaite illustration d'un complot ourdi contre la souveraineté populaireet la souveraineté nationale symbolisée par la nomination d'un Qatari, gendre du terroriste jamais repenti et agent collaborationniste wahhabite le nommé Rached Ghannouchi. Tout dévoiement de leur vote est un véritable attentat politique contre la Tunisie et sa souveraineté nationale et une trahison du contrat démocratique passé avec l'électorat tunisien.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.