L' Interpol a annoncé mardi 8 mai 2012, la diffusion internationale d'une demande d'arrestation en vue d'extradition, à la requête de l'Irak, à l'encontre du vice-président irakien Tarek Al-Hachémi en fuite, soupçonné d'avoir “financé des attaques terroristes” dans le pays. L'organisation policière internationale, basée à Lyon en France, demande à travers une “notice rouge” l'aide de ses 190 pays membres pour “localiser et arrêter” Tarek Al-Hachémi, objet d'un mandat d'arrêt depuis décembre 2011 et qui se trouvait début mai en Turquie. “Cette notice rouge d'Interpol à l'encontre de Tarek Al-Hachémi va réduire considérablement ses capacités à voyager et franchir les frontières internationales. C'est un outil puissant qui va aider les autorités dans le monde à le localiser et à l'arrêter”, a déclaré le secrétaire général d'Interpol Ronald K. Noble dans un communiqué. Pour Noble, “cela démontre également l'engagement des autorités irakiennes à travailler avec les forces de police mondiales, via Interpol, pour interpeller des individus accusés de crimes graves”.