Le Tribunal administratif a rejeté, ce mercredi 9 septembre 2020, la demande de l'ancien président de l'Inlucc, pour suspendre l'exécution de la décision de son limogeage. En effet, le porte-parole du Tribunal administratif Imed Ghabri a indiqué à la Radio nationale que cette décision a été prise conformément aux dispositions de l'article 39 de la loi n° 72-40 du 1er juin 1972 relative au Tribunal administratif, selon lequel « le recours pour excès de pouvoir n'a pas d'effet suspensif. Toutefois, le premier président peut ordonner le sursis à exécution jusqu'à l'expiration des délais de recours ou jusqu'à la date du prononcé du jugement, et ce, lorsque la demande du sursis repose sur des motifs apparemment sérieux et que l'exécution de la décision objet du recours est de nature à entraîner, pour le requérant des conséquences difficilement réversibles ». Rappelons que le chef du gouvernement sortant, Elyes Fakhfakh, avait décidé de limoger Chawki Tabib, président de l'instance nationale de lutte contre la corruption (Inlucc). Considérant cette décision illégale et injuste, un recours a été déposé auprès du Tribunal administratif, demandant le report et l'arrêt d'exécution de la décision. Notons, également, que Chawki Tabib a été remplacé par le magistrat Imed Boukhris