Le conseiller diplomatique à la présidence Walid Hajjem était l'invité ce jeudi 19 novembre 2020, de la matinale de Hamza Belloumi sur Shems FM. Walid Hajjem est revenu sur la décision de l'Union africaine d'infliger à la Tunisie une sanction disciplinaire, en lui interdisant de prendre la parole pendant six mois, pour ne pas avoir versé ses participations au titre de l'année 2020.
« Ce n'est pas vrai, la Tunisie est l'un des pays fondateurs de l'Union africaine et il est vrai que nous avons des arriérés dont nous devons nous acquitter, ce que nous ferons, mais cette information est totalement fausse. Il y a eu mauvaise interprétation des propos du ministre des Affaires étrangères, cette procédure n'est pas disciplinaire mais encourage les pays à régulariser leur situation ni plus ni moins » a-t-il expliqué
Sur la visite d'Etat récemment effectuée par le président de la République, Kaïs Saïed, au Qatar, le conseiller a souligné qu'elle a été l'occasion de conclure de nombreux accords en faveur de la Tunisie.
« Sur le plan économique l'accent a été mis sur de nombreux sujets, dont notamment la participation du Qatar dans le financement de la plateforme de production de Sidi-Bouzid avec cinq millions de dollars en tant que don et dix millions de dollars en tant que participation au capital. Aussi la participation au financement de la cité de la santé à Kairouan, également l'accord sur le lancement des discussions à propos de la zone de libre-échange et la possibilité d'une collaboration entre le Cepex et la banque de développement qatarie. D'autres discussions ont concerné les domaines politiques et la situation de la communauté tunisienne au Qatar, il a été notamment décidé de créer une deuxième école tunisienne à Doha dans la mesure où celle qui existe déjà a atteint son seuil maximal d'accueil » a-t-il poursuivi.