L'Instance tunisienne de l'investissement (TIA) a annoncé ce jeudi 7 janvier 2021 un bilan assez positif pour 2020 pour les investissements supérieur à quinze millions de dinars, malgré une conjoncture difficile, avec la déclaration de 58 projets (+76% par rapport à un an) tout au long de l'année pour une enveloppe d'investissement globale de plus de 2,82 milliards de dinars (+28% par rapport à un an) permettant la création de 13.491 postes d'emploi (-5%). 27 projets sont relatifs à des créations avec un coût d'investissement de près de 1,99 milliards de dinars et 6.727 postes d'emplois créés. 22 autres sont relatifs à des extensions avec un coût d'investissement de 829 MD et 6.764 postes d'emplois créés. La part du lion revient au secteur de l'industrie avec 34 projets déclarés, un investissement de 1,69 milliard de dinars et la création de 9.313 emplois, suivi par celui des énergies renouvelables avec douze projets, un investissement de 546 MD et la création de 100 emplois. Le secteur des services s'accapare de huit projets pour un coût de 250 MD permettant la création de 2.282 emplois alors que celui du tourisme monopolise quatre projets, situés dans trois gouvernorats, pour un coût de 334 MD permettant la création de 1.296 emplois.
La répartition des projets opérant dans le secteur de l'industrie manufacturière affiche une part importante du secteur des industries électriques et mécaniques (IME) avec 24% en termes d'investissement et 57% en termes d'emplois. Autre fait important, les 58 projets couvrent 18 gouvernorats. La couverture régionale des projets englobe les zones de développement régional avec 26 projets avec une enveloppe de 1.205,9 MD et permettant la création de 3.277 emplois.
En outre, sur l'ensemble des déclarations, 21 projets opèrent sous le régime totalement exportateur alors que 37 projets comportent une participation étrangère. L'Allemagne se positionne en première place avec 33% du total des projets à participation étrangère, suivie par la France (28% du total des investissements à participation étrangère), puis l'Espagne occupe la troisième position (7% des investissements à participation étrangère).