« J'ai regretté de ne pas avoir fait un appel à candidature au poste de PDG de Tunisair dès que j'ai pris mon poste de ministre », a affirmé, ce lundi 8 mars 2021, le ministre du Transport et de la Logistique Moez Chakchouk.
Lors d'une séance d'audition organisée par la Commission parlementaire de la réforme administrative, de la bonne gouvernance et de la lutte contre la corruption, le ministre a expliqué que, voulant gagner du temps, il a approché certaines compétences mais qu'au final ceci s'est avéré infructueux. « J'ai eu peur que la situation du pays et la pandémie du Covid-19, nous font perdre du temps. Je croyais qu'on allait vite désigner quelqu'un, car tout le monde désirait ce poste à une époque. Moi-même lorsque j'étais le PDG de la Poste je désirai être le PDG de Tunisair. Aujourd'hui, trouver un PDG s'avère difficile, alors que je me suis entretenu avec plusieurs compétences et candidats », a-t-il indiqué en réponse à des interrogations des élus. Et d'ajouter : « Ça nous servira de leçons pour que désormais l'Etat fasse un appel à candidature pour le recrutement de hauts postes, avec transparence, des critères bien définis et un plan établi ».
Le 22 février dernier, Moez Chakchouk avait décidé le limogeage du PDG de la compagnie aérienne nationale Olfa Hamdi à cause d'une accumulation d'erreurs, dont la dernière est le non-respect du devoir de réserve en faisant fuiter des documents internes.