Le bureau exécutif élargi du SNJT a rendu public un communiqué, ce jeudi 18 mars 2021, appelant ses affiliés à boycotter la présidente du PDL, Abir Moussi jusqu'à ce qu'elle présente ses excuses à la suite de la vidéo en direct qu'elle a diffusée visant le journaliste Sarhane Chikhaoui ayant nui à sa réputation et son honneur. Le syndicat des journalistes a exprimé sa déception « de ces pratiques fascistes visant à exploiter les journalistes dans une guerre politique qui ne les concerne pas », insistant qu'il ne renoncera pas à la défense de ses affiliés peu importe la partie provocatrice et qu'elle n'épargnera aucun effort pour dénoncer les agressions.
Le SNJT considère que le boycott d'un parti politique est une décision qui s'est imposée face aux actions récurrentes de certaines parties visant la liberté de la presse, d'expression et de toutes libertés de manière générale.
Rappelons que le journaliste parlementaire, Sarhane Chikhaoui, a annoncé sur les réseaux sociaux, qu'il compte porter plainte contre les pages et les personnes qui ont relayé la vidéo publiée hier par la présidente du PDL, Abir Moussi, et colporté les accusations indécentes qu'elle a lancées à son encontre. Il avait expliqué plus tôt qu'il avait dû emprunter la sortie de service de la buvette du Parlement car la porte principale était déjà fermée quand il a terminé de rédiger son article, à sa sortie et alors qu'une technicienne de surface était derrière lui en train de faire son travail, il tombe nez à nez avec la caméra de Abir Moussi qui l'accuse illico, mais sans être directe ou presque, d'avoir eu un comportement équivoque avec l'employée en question. Pour sa part, Abir Moussi a souligné qu'elle n'a accusé le journaliste de rien du tout et qu'elle s'est juste demandée, en direct, ce qu'il faisait dans le couloir de l'entrée de service de la buvette, refusant de présenter des excuses.