La présidente du PDL, questionnée par les journalistes parlementaires, les députés et les agents de l'Assemblée suite à une vidéo, comportant des propos accusateurs, qu'a contestée le journaliste Sarhane Chikhaoui, a provoqué un énième scandale à l'ARP. Munie de son téléphone, Abir Moussi a eu de vifs échanges avec tout le monde ou presque, soulignant qu'elle n'a accusé le journaliste de rien du tout et qu'elle s'est juste demandée, en direct, ce qu'il faisait dans le couloir de l'entrée de service de la buvette.
Sarhane Chikhaoui avait expliqué plus tôt qu'il avait dû emprunter la sortie de service de la buvette du Parlement car la porte principale était déjà fermée quand il a terminé de rédiger son article, à sa sortie et alors qu'une technicienne de surface était derrière lui en train de faire son travail, il tombe nez à nez avec la caméra de Abir Moussi qui l'accuse illico, mais sans être directe ou presque, d'avoir eu un comportement équivoque avec l'employée en question.
Considérant ces allégations comme une atteinte à son honneur, le journaliste parlementaire a décidé d'engager des poursuites et les agents de l'ARP ont annoncé un sit-in prévu pour demain.
Abir Moussi qui a refusé de présenter des excuses, a rebondi sur les conditions exécrables dans lesquelles travaillent les techniciens de surface de l'Assemblée puis sur son conflit avec les islamistes et enfin sur les motions contre la violence qu'elle tente depuis des mois de faire passer à l'ARP.