Le deuxième vice-président de l'Assemblée des représentants du peuple (ARP), Tarek Ftiti, a affirmé lundi 22 mars 2021 que la décision d'interdire l'accès de l'élue PDL, Abir Moussi, à la réunion du bureau de l'ARP a fait l'unanimité parce qu'elle a entravé les travaux parlementaires, estimant qu' « il faut en finir avec le banditisme parlementaire». Dans son intervention sur les ondes de Mosaïque FM dans l'émission Midi Show, il a précisé que selon les articles 48 et 56 du règlement intérieur du Parlement, le président du Parlement et le bureau de l'assemblée supervisent le bon déroulement du travail de l'assemblée et ont le droit de prendre toutes les mesures nécessaires.
Les scandales de l'aéroport et de Kheireddine Pacha sont deux phénomènes « hors du Parlement » alors que la question de l'immunité concerne uniquement le travail parlementaire, enchaine le député soulignant qu'en dehors de l'ARP, le député n'a pas le droit de recourir à l'immunité surtout quand il s'agit d'entraver les services publics. Face au grabuge de Seifeddine Makhlouf et Al Karama, le Parquet doit agir en urgence en envoyant au Parlement une demande pour la levée de l'immunité.
« Il faut appliquer la loi sans avoir les mains qui tremblent », a avancé Tarek Fetiti avant de souligner que les députés auraient dû s'intéresser à la relance économique et aux problèmes sociaux qui se posent actuellement et qu'il faut rétablir le prestige de l'Etat.
Le député a dans ce sens appelé le président de la République à renforcer davantage son équipe de communication par des conseillers ajoutant qu'il faut garantir la place cruciale de la communication du président.