Le député du bloc démocrate et président de la commission des Finances à l'ARP, Haykel Mekki, est revenu, mardi 1er juin 2021, sur la situation économique dans le pays lors de son passage sur le plateau de Rendez-vous 9 sur la chaîne Attessia Haykel Mekki a estimé que toute situation exceptionnelle mériterait un traitement exceptionnel loin des visions classiques et archaïques, soulignant que le modèle de développement obsolète incapable de créer la richesse était l'une des principales causes de la chute du régime de l'ancien président défunt Zine El Abidine Ben Ali. Le président de la commission des Finances a ajouté que le gouverneur de la BCT Marouen Abassi n'avait pas tort lorsqu'il avait mentionné que la Tunisie était restée dans une phase d'inaction depuis l'ajustement structurel en 1999. Et de poursuivre que la Tunisie détient actuellement des dettes odieuses et illégitimes que même les conventions internationales lui permettent d'annuler. « Les gouvernants contractent des prêts inutiles, que le contribuable subit pendant des années ».
Haykel Mekki a, également, considéré que le budget de l'Etat était réalisé et discuté sur la base de prévisions gonflées et irréalisables, assurant qu'il aurait des répercussions catastrophiques sur l'économie nationale et les équilibres financiers, outre son impact négatif sur l'indépendance de la Banque centrale. « Ce budget est basé sur des visions erronées. De ce fait, j'appelle tous les décideurs à sortir des sentiers battus et d'envisager de nouvelles politiques loin des diktats du FMI ».