La porte-parole de la Cour d'appel de Monastir, Raoudha Berrima, a déclaré sur les ondes de Mosaïque FM, le 11 août 2021, que la juge interceptée en possession d'une grosse somme d'argent en devises étrangères a voulu rendre tout simplement rendre service à une connaissance. Elle a précisé que la juge interceptée ignorait complètement qu'il s'agissait de devises et elle a reconnu seulement le transport d'argent. La porte-parole a déclaré que toutes les parties relatives à cette affaire ont été soumises à l'interdiction de voyager et les recherches ont été entamées à l'encontre du propriétaire de l'argent.
Raoudha Berrima a déclaré que la suspecte ne s'est pas prévalue de son immunité en indiquant que le ministère public de Monastir n'avait aucune connaissance de l'enquête lancée depuis des mois par les services douaniers. Par la même occasion, Noureddine Saidi, représentant des syndicat du magistrats tunisisiens, a décidé d'intervenir en précisant : « Elle n'a pas fauté et le traitement des faits d'éspèce relève des organismes compétents et non des médias». Il a aussi ajouté que tant qu'on a pas accès au procès verbal, on doit s'abstenir en affirmant que les médias diabolisent le pouvoir judiciaire.