L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a indiqué, hier, samedi 18 décembre 2021, que 89 pays ont enregistré des contaminations au variant Omicron, s'interrogeant tout de même "sur l'ampleur de la menace causée par ce nouveau variant du coronavirus". L'OMS a ajouté qu'elle ne peut expliquer le taux de croissance rapide de ce variant, précisant qu'il reviendrait à une transmissibilité intrinsèque accrue, une plus grande capacité à échapper à l'immunité contre les vaccins ou aux infections antérieures, ou une combinaison de ces facteurs. L'OMS avertit, donc : "Il existe encore des données limitées sur la gravité clinique d'Omicron. Plus de données sont nécessaires pour comprendre le profil de gravité et comment cette gravité est affectée par la vaccination et l'immunité préexistante. Les hospitalisations au Royaume-Uni et en Afrique du Sud continuent d'augmenter et, étant donné l'augmentation rapide du nombre de cas, il est possible que de nombreux systèmes de santé soient rapidement débordés". Le ministre tunisien de la Santé, Ali Mrabet, a annoncé depuis le 3 décembre 2021, que le premier cas de contamination au variant Omicron a été enregistré en Tunisie. Le ministre a précisé qu'un jeune homme de 26 ans, originaire du Congo et arrivant d'Istanbul, avait été testé positif au coronavirus. Les résultats des tests ont révélé qu'il était atteint du variant Omicron. Le jeune homme a été placé en isolement dans un hôtel dédié aux patients Covid.