Il est déjà 23h, voici le récapitulatif des informations les plus importantes ayant marqué la journée du 6 janvier 2022 : Kaïs Saïed à propos de Noureddine Bhiri : S'il veut jouer la victime, il est libre ! Lors du conseil des ministres tenu jeudi 6 janvier 2022, le chef de l'Etat, Kaïs Saïed a encore une fois épinglé ses opposants, essentiellement les islamistes, rappelant que les mesures exceptionnelles sont toujours en vigueur et que les autorités travaillent en silence. Une fois n'est pas coutume, Kaïs Saïed a fustigé les agissements de certaines parties, qui œuvrent depuis l'étranger ou en Tunisie, assurant que ce n'est pas acceptable, parce que hors-la-loi. « Nous n'avons demandé à personne d'être dans notre camp ou d'adopter nos idées. Nous n'obligeons personne. Mais ils se doivent de respecter la loi. Aucune personne ou organisation ne doit se penser au-dessus des lois et de la constitution. Je ne veux nommer personne ou aborder des questions privées », Kaïs Saïed sur l'affaire des délits électoraux : J'ai dépensé 50 dinars et quelques cafés ! Le président de la République, Kaïs Saïed, est revenu ce jeudi 6 janvier 2022, sur la convocation par la justice de plusieurs candidats à la présidentielle, pour des délits électoraux. Kaïs Saïed a rappelé, lors du Conseil ministériel tenu cet après-midi, qu'il a évoqué à plusieurs reprises des sommes d'argent qui circulent, notamment en devises. En réponse aux informations le disant aussi concerné par des infractions, il souligne : « Que tout le monde sache que la seule somme que j'ai dépensée est de 50 dinars, en plus de quelques cafés… J'ai même refusé le financement public ! Farouk Bouasker : Kaïs Saïed peut être poursuivi pour fraude électorale à la fin de son mandat Le vice-président de l'Instance supérieure indépendante pour les élections (Isie), Farouk Bouasker, a confirmé, jeudi 6 janvier 2022, que le président de la République, Kaïs Saïed était concerné par certaines infractions électorales bien qu'il ne figure pas sur la liste des accusés. (...) Farouk Bouasker a expliqué, dans ce sens, que les poursuites engagées différaient d'une personne à une autre rappelant que le président de la République jouit d'une immunité tout au long de son mandat. Il a laissé entendre que le chef de l'Etat pourrait, cependant, faire l'objet de poursuites dès la fin de son mandat de président de la République. Saïda Akermi entame aussi une grève de la faim Saïda Akermi, épouse du député Noureddine Bhiri, a décidé elle aussi d'entamer une grève de la faim. C'est ce qu'elle a annoncé jeudi 6 janvier 2022, affirmant qu'elle conteste à travers cet acte sa persécution alors qu'elle a été interdite de sit-inner au service de réanimation où a été admis son époux. L'avocate dont l'époux, Noureddine Bhiri, a été assigné à résidence dans un lieu non-communiqué puis transféré à l'hôpital Habib Bougatfa à Bizerte, a mis fin à son sit-in entamé le 5 janvier 2022 au sein du service de réanimation de l'établissement. L'administration a dénoncé l'action de Saïda Akermi qui perturbe le service. Hechmi Louzir : La vague Omicron est là et 54% des cas positifs sont infectés par ce nouveau variant Le directeur de l'Institut Pasteur de Tunis et président de la commission de vaccination, Hechmi Louzir, a indiqué, lors de son intervention, jeudi 6 janvier 2022, sur Mosaïque FM, que la Tunisie, comme de nombreux pays dans le monde, fait face à une vague épidémique causée par le nouveau variant Omicron. Hechmi Louzir a précisé, qu'à l'heure actuelle, 54% des cas positifs pour lesquels il y a eu séquençage génétique se sont révélés être causés par Omicron. Il a toutefois estimé que ce chiffre va inéluctablement augmenter.