Le ministère de la Santé a rendu public un communiqué, ce jeudi 24 février 2022, exprimant son refus de toute forme de violence touchant les cadres et les agents du ministère dans l'exercice de leur noble mission. Le ministère a, également, condamné l'agression physique et verbale du staff médical et paramédical au service des urgences à l'hôpital régional de Tataouine, le 21 février 2022. Dans ce contexte, il a mis en garde contre l'entrave du fonctionnement des hôpitaux qui pourrait menacer la sécurité des patients et leur droit à l'assistance et la prise en charge.
Le ministère a assuré qu'il veille à l'intégrité physique de ses affiliés, tout en se réservant le droit de poursuivre les agresseurs en justice.
Rappelons que l'ancien porte-parole des sitinneurs d'El Kamour, Tarek Haddad, s'en est pris violemment à une médecin du service d'urgence de l'hôpital régional de Tataouine. La médecin a déclaré : « Ce n'est pas la première fois que je subis des violences verbales de la part de Tarek Haddad et ses acolytes, sauf que cette fois-ci, ils sont passés aux violences physiques. Il m'a frappé sur la tête avec une chaise, m'a séquestré dans mon bureau et menacé de mort ». De son côté, Tarek Haddad a affirmé que c'est plutôt la médecin qui l'a agressé. « Je n'ai pas frappé la médecin, c'est elle qui m'a frappé sur l'épaule ».