L'ancienne cheffe du cabinet présidentiel Nadia Akacha est intervenue, ce dimanche 10 avril 2022, sur les ondes de Mosaïque FM, pour la première fois depuis sa démission de son poste pour revenir sur les différentes poursuites judiciaires engagées à son encontre. Nadia Akacha est revenue dans un premier temps sur le litige qui l'oppose à l'universitaire Mouna Kraïem. Nadia Akacha a assuré que sa collègue avait plagié ses notes, soulignant que la thèse de cette dernière avait été rejetée. « Quand j'ai défendu mes droits d'auteur, cette dernière m'a accusé de diffamation et d'outrage à un fonctionnaire. Elle était même intervenue pour annuler un contrat que j'avais avec l'Union européenne pour l'observation des élections en 2019. A l'époque, elle était au pouvoir et proche des centres de décisions », a-t-elle déclaré.
L'ancienne cheffe de cabinet de Saïed, a indiqué, également, qu'elle est poursuivie en justice par l'ancien ambassadeur et représentant permanent auprès de l'ONU, Kaïs Kabtni, pour abus de pouvoir. « Je n'ai aucun problème d'ordre personnel avec lui et je n'étais pour rien pour son limogeage. La décision le concernant était prise à un niveau qui m'était supérieur », souligne-t-elle. Elle a, également, indiqué que ces affaires avaient refait surface à la suite de son départ de la présidence de la République, précisant qu'elle n'était pas la seule à subir ces pressions, puisqu'elles avaient, également touché sont frère, qui se trouvait, lui aussi, persécuté.
Nadia Akacha n'a pas voulu se prononcer sur d'autres questions liées à son poste d'ancienne cheffe de cabinet, faisant prévaloir l'obligation de réserve qu'elle tenait à respecter.