Le président de l'Observatoire national de la sécurité routière, Mourad Jouini, a annoncé durant Midi Show, sur Mosaïque FM ce lundi 8 août 2022, que les chiffres en référence aux accidents sur les routes tunisiennes sont bons par rapport aux accidents enregistrés par le ministère de l'Intérieur pour la même période de l'année passée. Selon les chiffres annoncés par l'observatoire, on est passés de 131 morts sur les routes du territoire national, à 106 morts, cette année. « Une baisse visible due au travail effectué durant les réunions avec le ministre de l'Intérieur, Taoufik Charfeddine » a déclaré M. Jouini et d'ajouter : « Nous avons donc travaillé sur un programme de sécurité routière qui a engagé différents organes de l'Etat et même la société civile. Il y a eu un travail de sensibilisation et plusieurs gouvernorats ont atteint les objectifs préfixés ». Le responsable a aussi expliqué que cette amélioration du nombre de décès, s'est faite sur la base d'une étude et de sondages. « Nous avons travaillé de manière scientifique en produisant une étude des années 2017, 2018 et 2019 » a assuré Mourad Jouini. Selon la nouvelle étude, les causes principales de mortalité sur les routes tunisiennes sont : la vitesse, l'inattention et puis, « nous avons observé que les Tunisiens ne respectent pas la priorité à droite » et à ce sujet le responsable a assuré que « les forces de police de la circulation vont se concentrer sur ce type de contravention dans le futur ». Durant l'émission, M. Jouini a aussi parlé de la mise en place prochaine d'un nouveau système qui relève automatiquement les contraventions. « Il s'agit des radars qui sont actuellement sur nos routes… Nous pouvons les utiliser pour dresser plusieurs types de contraventions comme relever si le conducteur porte bien sa ceinture ou encore, parle au téléphone et respecte la priorité ». Durant l'intervention du responsable du ministère de l'Intérieur, il a en outre été question de l'utilisation de tablettes par la police pour relever les accidents et notamment pour relever le point GPS de l'accident. « Ce qui nous procurera une base de données sur laquelle on pourra travailler » a expliqué Taoufik Jouini. Les ralentisseurs de vitesse ou « dos d'ânes », ont également été évoqués durant l'émission. Selon le président de l'Observatoire national de la sécurité routière, « beaucoup de ces dispositifs sont hors normes et clandestins ».