Le directeur général de la concurrence et des enquêtes économiques au ministère du Commerce, Houssem Eddine Touiti, a indiqué que la baisse des prix des fournitures scolaires s'inscrit dans le cadre d'une opération entamée depuis longtemps. Il a affirmé que des baisses de prix avaient déjà été établies dans certains gouvernorats. Ces baisses auront, aussi, lieu au niveau des grandes surfaces à partir du 5 septembre 2022. Intervenant à la même date durant l'émission "Shems Maak" sur les ondes de la radio Shems FM, Houssem Eddine Touiti a précisé que les baisses des prix variaient entre 5% et 30%. La baisse résulte de trois facteurs : la baisse des prix volontaire de la part des commerçants et des professionnels du secteur, la vente de certains produits au prix coûtant et la mise en place de réductions de 5% à 10% lors du paiement. Il a expliqué que le ministère s'assurait, également, de la disponibilité des fournitures scolaires, notamment du cahier subventionné, et de la transparence des transactions et des publicités. Houssem Eddine Touiti a précisé que le ministère du Commerce suivait de près le déroulement de cette opération. Il a insisté sur le rôle des équipes du ministère dans le contrôle des prix et des marges de bénéfice. « Les prix des manuels scolaires sont soumis à une tarification et n'ont pas changé. De même pour le cahier subventionné, le prix est le même. Le cahier subventionné est soumis à une limitation des marges de bénéfices. Les équipes du ministère sont en train d'intervenir pour contrôler les prix », a-t-il ajouté. Le responsable a affirmé que le ministère du Commerce comptait introduire des quantités supplémentaires de cahiers subventionnés. Une autre quantité sera distribuée au milieu de l'année scolaire. Il a appelé les parents à rationaliser leurs achats et à se limiter à leurs besoins. Il a affirmé que la hausse des prix de certains produits résultait de la baisse de la valeur du dinar et des hausses des prix sur le marché international. Pour ce qui est de la hausse des prix des tomates en conserve, Houssem Eddine Touiti a rappelé que le prix de ce dernier n'était pas fixé par l'Etat. Il a expliqué que les usines et les producteurs en fixaient les prix. Il a assuré que le ministère du Commerce était directement intervenu pour prévenir de la hausse du prix en convoquant une réunion avec les intervenants. Il a évoqué la hausse des prix sur le marché international et la hausse du coût de production. Il a indiqué que la majorité des producteurs s'était engagée à ne pas augmenter considérablement les prix.